Enfin… je dis Benckemoun, mais cet article concerne TA famille, à TOI, en fait ;-) Si tu joues le jeu, tu pourras, à la suite de celui-ci, proposer une modélisation de ta famille au Big Boss pour Roch Hachana 5782. Ce qui est d’ailleurs une mini miette de ce qu’Il fait Lui-même, incessamment, donc en termes de recopiage, on est juste dans le must des musts… Une modélisation à la sauce du Big Boss, c’est quoi exactement ?

C’est un schéma qui englobe chaque membre de ta famille (cela peut absolument être fait à l’échelle individuelle, la preuve :), et sa trajectoire, souhaitée, pour cette année.

Utilisons à nouveau pour cela le modèle du mind-mapping, dac' ? (VOIR LE MIND MAPPING)

Et là, tu te demandes peut-être (et tu as bien raison), « mais Naomie, quel rapport avec ta photo de famille ? ». Minute, papillon, on y arrive.

Imaginons, tu es à Eurodisney, avec ta famille, et demandes à un passant de vous prendre une photo, une simple petite photo. Les captures d’images sont si omniprésentes que bon, ça a l’air tellement banal… mais ça ne l’est pas, mais alors vraiment pas du tout !

Une photo de famille à un instant T, c’est en fait tout, sauf une banalité. Ce que j’écris peut paraître fou mais réfléchissons-y un instant ; nous vivons en mode automatique sur tellement d’aspects, qu’il est quasi impossible de garder une conscience aiguë de la valeur de chaque moment, lorsque nous les vivons…

Par exemple, quand tu consultes des photos de vacances insouciantes d’il y a 10 ans, où figurent peut-être des êtres chers disparus, ou de la coupe de cheveux de ton petit chouchou devenu aujourd’hui un ado plein de vie (c’est la formule Derekh erets, hein ;-), ou encore, de ton premier job, qui t’a mené à tant d’autres pistes aujourd’hui !

C’est banal, ça, franchement, APRÈS-COUP ? No way. Pas du tout.

Et d’ailleurs, sincèrement, c’est quelque chose que l’on ressent complètement, justement, quand on nous prend une photo. On n’est jamais super à l’aise… Pourquoi ? Perso, je vois plusieurs réponses à cela, mais serais très curieuse de lire les tiennes aussi justement à ce sujet…

On sent l’enjeu, le fait de fixer ce moment qui ne sera déjà plus trois secondes plus tard…On ressent le poids du temps, sans pouvoir poser des mots dessus, car les automatismes reprennent bien vite le dessus, sans quasi jamais permettre à la conscience de vivre, avec plus d’intensité, chaque moment… 

Chaque « prise de vue » nous permet de nous situer, inconsciemment, sur le Ayéka ("Où es-tu ?". Formule on-ne-peut-plus-fine-et-intelligente adressée par le Boss à Adam, pour lui permettre de s’arrêter deux secondes dans son propre jeu, et prendre conscience que des prises de vue de ses productions, il y en a beaucoup, était-ce ce genre de collections qu’il souhaitait pour constituer l’album ultime de sa vie ?).

Encore, notre façon de sourire, sur cette photo, est un vrai thermomètre pour savoir combien, sans faux-semblants, nous sommes contents de nous-mêmes, à ce moment-là… N’est-ce pas que les sourires des photos ne sont pas les mêmes que les sourires de la vie en automatique ? Dans le sourire de la photo, il y a une certaine profondeur, un relief…

C’est justement dans le cadre/l’état d’esprit de cette réflexion que je te propose de te mettre pour dessiner justement, le mind-mapping de ta photo de famille de cette année.

En fait, cet article aurait pu s’appeler « Vivre plus, et mieux ! », mais le temps de réfléchir à l’article, il était déjà booké !

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