Bienvenue à toi, cher mois de Adar !

Bienvenue à tes couleurs, tes résonances, ta bonne humeur et tes espoirs.

Je t'aime de m'annoncer le printemps, je t'aime de m'annoncer le renouveau.

Je t'aime de me réveiller et me faire transpirer de danses, oh combien réparatrices.

Ta joie est contagieuse, attention, port du masque obligatoire !

Ton slogan ? Augmenter en joie me dis-tu ! Mais comment ?

Mon esprit se perd et s'embrouille.

Les soucis n'ont pas disparu sous les confettis et cellophane.

Mais ils se veulent moins menaçants peut-être…

Le désordre ambiant et la musique de fond leur donnent un air moins effrayant…

Mais mon Adar bien-aimé, quel est ton message véritable ?

Retire s'il-te-plaît pour un instant ton déguisement et dévoile-moi ton secret !

Le secret de la joie, mais de la vraie joie !

Pas celle vendue en magasin.

Pas la joie parfumée qui s'évapore au lendemain de Pourim.

Pas la joie au conditionnel du si... alors…

La vraie, celle qui ne dépend de rien.

Celle sur laquelle seul Hachem peut témoigner de son authenticité !

Il s'agit de la joie de celui qui apprend à traverser ce pont si étroit sans s'effrayer lui-même.

La joie de cet infime moment de clairvoyance qu'à chaque instant Hachem me tient la main et me conduit sur ce pont de la vie.

La joie de savoir se pardonner et être indulgent avec soi-même. 

La joie de la fierté et du sentiment de chance de faire partie du peuple juif.

La joie de celui qui comprend.

La joie de celui qui sait aimer et s'aimer.

La joie de la certitude que le happy end est très proche.

La joie de savoir que le metteur en scène de ma vie est mon papa bienveillant, aimant et miséricordieux. 

Alors, allez-vous danser de joie aujourd'hui... ?