Un philanthrope juif américain a empoché la somme de trois millions de dollars pour avoir racheté un espace publicitaire utilisé pour une publicité indécente, face à une Yéchiva…

Un investissement au nom du Ciel qui lui rapporte plus de trente fois sa mise. C’est cette histoire surprenante qui est arrivée à un juif orthodoxe américain aisé de la West Coast, la côte ouest américaine.

L’homme, en visite dans une Yéchiva de Los Angeles qu’il soutient financièrement par d’importantes donations, a aperçu une publicité particulièrement vulgaire affichée en format géant sur un panneau publicitaire élevé face au centre d’étude de la Torah. Très sensible aux valeurs de la Torah, le philanthrope a été profondément meurtri d’imaginer la centaine d’étudiants en Torah de la Yéchiva entrer et sortir de leur établissement face à une image aussi vulgaire et choquante.

L’homme n’a pas attendu bien longtemps avant d’appeler la régie publicitaire administrant cet espace promotionnel, demandant à racheter l’espace pour que l’image soit retirée au plus vite. Il s’est vu logiquement répondre par la société que l’espace a été loué pour plusieurs mois et que cette transaction n’était, dans l’immédiat, pas à l’ordre du jour.

Rompu à la négociation, le notable a insisté, en faisant savoir à la société qu’il était prêt à surenchérir en payant davantage que le prix habituel. Le commercial sollicita une offre de 1000 $ par jour, afin de proposer une offre de dédommagement à l’annonceur actuel, ce que l’homme accepta. Une demi-heure plus tard, le philanthrope fut rappelé par le commercial, qui lui indiqua que l’annonceur acceptait de renoncer à l’espace, et l’homme mit sur la table une offre de 90 000 $ pour s’assurer de l’emplacement pour une durée de trois mois, sans savoir ce qu’il allait afficher, puisque son offre portait exclusivement sur le retrait de la publicité, ce qui fut chose faite dans la journée.

Dans la même semaine, le commercial de la régie publicitaire reprit contact avec le bienfaiteur, lui expliquant qu’il a l’obligation d’afficher une publicité dans l’espace, et qu’il ne peut pas le laisser vide, par souci d’image pour la régie. L’homme, un peu pris au dépourvu, rebondit rapidement et contacta une agence de publicité qui produisit très vite le matériel nécessaire : un décompte de jours jusqu’à l’expiration de l’espace, sans vraiment savoir ce qu’il pouvait afficher. “J-80…”, “J-79…” se succédaient tous les jours, suscitant l’étonnement des habitants, et cette curiosité se propagea bien vite auprès des médias locaux. Des journalistes prirent contact avec l’annonceur ‘Haredi pour avoir le fin mot de cette publicité énigmatique, mais l’homme, n’en sachant pas plus qu’eux, improvisa et répondit “Surprise !”

Le buzz continua de plus belle, et l’homme reçut, moins de deux semaines avant l’expiration de son décompte de fortune, un appel de la compagnie… Coca-Cola ! Flairant le “coup de pub”, un cadre de la firme lui proposa la somme colossale de trois millions de dollars afin de lui acheter le droit de faire paraître une publicité sur la célébrissime boisson gazeuse le quatre-vingt-dixième et dernier jour du décompte.

Résultat des courses, à la veille de la dernière fête de ‘Hanouka, l’investisseur avisé reçut un virement sur son compte bancaire de trois millions de dollars libellé au nom de “The Coca-Cola Company”, près de trois mois après avoir dépensé 90 000 $. Un investissement plus que rentabilisé, puisque l’homme gagna plus de trente-trois fois sa mise, grâce à sa sollicitude vis-à-vis de la Torah et de la sainteté de ses étudiants.