Baroukh Dayan Ha-Emet. La mère du Rav Moché Kaufmann est décédée. Que du Ciel, il soit consolé.

Détails

Le Rav sera chez lui pendant les 7 jours de deuil.

Adresse : 34 rehov Abraham Ben David, Bné Brak.

Pour ceux qui veulent participer aux offices :

Cha'harit : à l'aube
Min'ha : à 13h15
Arvit : à 19h15

Halakhot : lois pour ceux qui vont le voir

1. C’est une grande Mitsva de venir consoler des endeuillés. Les consolateurs ne peuvent pas prendre la parole avant les endeuillés. C’est pourquoi, il serait bon que l’endeuillé commence en disant : « Baroukh Dayane Haémète », pour que les consolateurs puissent parler. (Tour et Choul’han ’Aroukh, Yoré Dé’ah, Chap.376, §1)

2. Si l’endeuillé a du mal à parler en premier ou ne connaît pas cette loi, les consolateurs peuvent introduire la phrase de consolation « Hamakom Yéna’hèm Etkhèm… », « Que l’Éternel vous apporte la consolation… ». (Yad Haktana ; Imré Yocher)

3. La Mitsva de Ni’houm Avélim peut être accomplie pendant toute la période des Chiv’a. Si une personne vient consoler les endeuillés à plusieurs reprises, chaque visite lui est comptée comme une Mitsva. (Nité Gavriel, T.1, p.366)

4. Les hommes consolent les hommes, et les femmes consolent les femmes. Les femmes s’assiéront dans une chambre à part par pudeur. Si des hommes viennent consoler des femmes, il est recommandé qu’ils viennent à plusieurs. (Nité Gavriel, p.368 ; Pné Baroukh, p.128)

5. Il faut éduquer les enfants à la Mitsva de consolation des endeuillés en les emmenant avec nous. (Ma’avar Yabok ; Yalkout Yossef)

6. Certains sont d’avis qu’on ne se dit pas «  Chalom  » dans une maison d’endeuillés. (’Aroukh Hachoul’han, Chap.385, fin §4)

7. On ne dit pas à un endeuillé : « Tu ne peux rien y faire, c’est irréversible ». De telles paroles sont considérées comme un blasphème, car elles sous-entendent que si l’endeuillé pouvait y changer quelque chose, il le ferait. Au contraire, il doit accepter le décret divin avec amour. (Rama, Yoré Dé’ah, Chap.376, §2 - www.torah-box.com)

8. On s’acquitte de la Mitsva de Ni’houm Avélim par la formule : « Hamakom Yéna’hèm Etkhèm ». Cependant, l’essentiel de la Mitsva n’est pas seulement  de consoler, mais de tenir des propos agréables jusqu’à en réjouir le cœur de l’endeuillé. Dans tous les cas, les consolateurs imploreront la Miséricorde divine pour le défunt. (Nité Gavriel, T.1, p.375 et 377 ; Ma’avar Yabok, Imré No’am, Chap.35)

9. On peut consoler des endeuillés le jour de Chabbath. (Choul’han ’Aroukh, Ora’h ’Haïm, Chap.287, §1). La coutume des Séfarades est de le faire après l’office de Moussaf. (Nétivé ’Am, Yoré Dé’ah, Chap.393, §4 ; Kaf Ha’haïm, Ora’h ’Haïm, Chap.287, §4)

10. Celui qui n’a pas pu, pour une quelconque raison, consoler l’endeuillé pendant les Chiv’a, peut le faire jusqu’à trente jours après le décès. Passé ce délai, il ne pourra plus le faire, mais prendra de ses nouvelles.

11. Il est très souhaitable d’organiser, pendant la durée des Chiv’a, les 3 offices quotidiens dans la maison du défunt, surtout si les endeuillés se regroupent pour y passer les Chiv’a. (source : Cycle d'une vie juive : Deuil - Editions Torah-Box)