Deux fois par an, avant Roch Hachana et Pessa’h, le Kotel reçoit un traitement de conservation spécifique, pour consolider ce lieu unique où la présence divine réside.

Alors que les israéliens continuent à se vacciner amplement, le Kotel n’est pas en reste. Il a reçu sa première « piqûre » de l’année civile, un traitement spécifique comprenant des agents de conservation dispensé par l’Autorité israélienne des antiquités. A la différence du vaccin contre le Covid-19, la piqûre de rappel a lieu juste avant Roch Hachana.

Comment se passent les opérations de conservation ? Les conservateurs de l’Autorité israélienne des antiquités et les ingénieurs de la Fondation du patrimoine du mur occidental – le Kotel – effectuent une inspection approfondie du vestige, examinant minutieusement chaque pierre et injectant un agent conservateur dans les interstices à l’aide de seringues. Yossi Vaknin, conservateur en chef de l’Autorité des antiquités israéliennes, explique que « les pierres du Kotel, âgées de plus de deux millénaires, sont sujettes aux intempéries naturelles. Nous veillons à les renforcer. Nous avons défini une identité pour chaque pierre afin de suivre son évolution selon un grand nombre de critères. Notre méthode de travail, consistant à colmater les fissures avec un gel à base de calcaire, permet de traiter les pierres contre les intempéries. On parle des pierres les plus importantes au monde ! »

Les travaux sont placés sous la supervision Halakhique du Rav Chmouel Rabinowitz, Rav du Kotel, qui a défini il y a 18 ans les paramètres de ces travaux, en consultation avec les Gdolé Israël, tout particulièrement notre maître Rav Yossef Chalom Elyashiv zatsal. Ces opérations se veulent respectueuses de l’environnement. « Le Kotel est un écosystème écologique unique qui soutient ses propres formes de vie. De nombreuses plantes y ont pris racine, ainsi que des oiseaux qui y nichent, de façon temporaire ou permanente. Nous garantissons la vie de la faune et la flore, ainsi que la pérennité du Kotel pour encore de nombreux millénaires », bé’ezrat Hachem, a indiqué le conservateur en chef.

Une cure de jouvence qui permettra au lieu, niché au pied de l’endroit le plus saint du monde, d’accueillir et de faire monter au Ciel toutes nos prières.