Une rencontre en vue d’un mariage a tout récemment abouti aux fiançailles d’un futur couple, dont le ‘Hatan habite à Ashdod et la Kala à Londres. Les fiançailles ont eu lieu en Hongrie, en raison des restrictions de déplacement dues au Covid-19 et à son nouveau variant Omicron.

Les restrictions se multiplient dans le monde entier alors qu’un nouveau variant du Covid-19, Omicron, découvert il y a un mois en Afrique du Sud, semble être la forme la plus contagieuse de la maladie bien que nettement moins dangereuse, à l’heure où ces lignes sont écrites. Dans ce contexte et en vertu du principe de précaution, la grande majorité des pays du monde entier orientent leur politique vers des restrictions de voyage et des confinements.

Dans ce contexte, beaucoup de Chiddoukhim - de rencontres en vue d’un mariage - se déroulant à l’échelle internationale ont des difficultés à se finaliser et à déboucher vers des fiançailles, étape ultime avant le mariage.

C’est ainsi que se sont récemment déroulées d’étonnantes fiançailles dans la ‘Hassidout Belz, entre la fiancée originaire de Londres (Angleterre) et le fiancé d’Ashdod (Israël) à Dorog, une localité de 12000 habitants en Hongrie. Dans la mesure où l’Angleterre a été ajoutée à la liste d’interdiction de vol d’Israël, les fiançailles ne pouvaient pas avoir lieu dans l’un des deux pays. En revanche, l’origine du ‘Hatan a été une source d’inspiration : descendant du Ba’al Imré Chéfer, un éminent rabbin de Dorog en Hongrie, le Chiddoukh a été finalisé dans ce village hongrois. Les institutions Hakhnassat Or’him de Dorog, en Israël, ont fourni aux familles respectives tout le nécessaire pour que la Sim’ha soit dignement célébrée. 

Pourquoi, en effet, reporter sine die ces moments-clés de la vie juive quand on peut redoubler d’inventivité ? Mazal tov !