Voici près de deux ans que le monde est occupé par des problèmes sanitaires. Ce fut le Corona, le Covid19, le variant Delta, aujourd’hui l’Omicron. Certes, l’humanité n’a jamais connu une telle profusion de malades, de vaccins, de contagion. Des millions de morts dans le monde, confusion dans les milieux sanitaires, hôpitaux surchargés, rivalité entre les laboratoires pour trouver le vaccin idéal, la panacée qui résoudra tous les problèmes. En fait, il semble qu’il faille voir au-delà de l’épidémie actuelle une direction, une idéologie essentielle.

Si l’on osait, on dirait que l’épidémie est conséquence de la globalisation, et est donc parallèle à l’absence actuelle d’idéologie globale. Expliquons-nous : l’épidémie exerce son influence dans tous les domaines : politique, économique, humain, scientifique. Cette influence de l’élément sanitaire tend à devenir la toile de fond de tous les engagements. Ne serait-elle pas, toutes proportions gardées, une sorte de critère universel, en fonction duquel l’humanité pourrait se définir, une sorte d’ersatz idéologique ? Vue dans cette optique, l’épidémie pourrait être une idéologie inversée, qui conditionnerait la vie quotidienne. Une telle hypothèse n’apparaît pas dénuée de fondement, car, depuis bientôt deux ans, le confinement, les masques, les difficultés des voyages internationaux semblent bien s’imposer à notre société.

Une telle perspective nous permettrait de comprendre un processus historique, parallèle à la globalisation, et conséquence de cette situation. Il est clair, en effet, que, pour nos contemporains, un certain climat invite la crise sanitaire comme élément actif de notre époque. Apprécier les résultats médicaux ou à l’inverse mettre en doute la gent médicale est presque comparable à croire ou à refuser un dieu tutélaire ! Les médecins seraient presque les prêtres de cette pseudo-religion. N’exagérons rien, mais l’absence totale de toute idéologie – transcendante ou immanente – laisse un vide, crée un sentiment d’inquiétude, et les problèmes sanitaires ne peuvent qu’aggraver ce sentiment. La science, la médecine pourraient-elles remplir ce vide ? Ce n’est pas évident, mais il est évident que certains essayent de s’infiltrer dans cet espace vide. Un médecin de Marseille, le Pr Raoult, a essayé de se faire une renommée en proposant une solution médicale à l’épidémie. Ce fut évidemment une tentative vaine, mais l’existence de cette histoire est déjà significative du désir pédagogique des médecins. En tout cas, les deux dernières années – depuis l’apparition de l’épidémie sont, certes, un tournant dans l’histoire de l’humanité qui n’avait jamais connu une période aussi longue, une étendue géographique aussi large. Les divers variants du fléau sont également imprévisibles et l’on ne sait vraiment plus dans quelle direction s’orienter !! Alors, ne devrait-on pas se réveiller, et se dire qu’il y a Quelqu’un Qui se tient derrière cette situation inédite ? On devrait pouvoir se dire que l’humanité change de direction : elle fait sa mue, comme on dit pour les enfants qui grandissent !

Reconnaissons que la science ne peut apporter toutes les solutions. Un œil observateur, objectif, ne voit pas seulement ce que les savants lui disent. L’âge de l’univers, les planètes, étoiles éloignées de la Terre, les diverses périodes de la formation de la terre, autant d’éléments que la science nous propose comme assurés. Mais que se passe-t-il derrière le « big-bang », donnée récente ? L’histoire d’Israël, sa pérennité, cela ne doit-il pas un peu faire réfléchir et chercher au-delà ? Cette épidémie qui ne veut pas s’achever doit nous éclairer et nous invite à comprendre qu’au-delà de la chute des idéologies, la science ne pourra pas apporter à l’homme ce qu’il cherche : un sens à l’existence. La Torah, message éternel du Créateur, à laquelle Israël reste attaché, doit ouvrir les yeux, mais l’humanité en est-elle capable ? La catastrophe actuelle ne suffit-elle pas à faire réfléchir ? Autant de questions que le fils d’Israël, attaché à la Torah, doit poser pour aider à la réflexion. Lisons les faits, et la réalité nous répondra : l’ère messianique est à nos portes !