Résumé de la Paracha de Reé
Après avoir rappelé aux Bné Israël les différentes péripéties de leur séjour dans le désert ainsi que les avoir avertis de se conformer aux préceptes d’Hachem, Moché détaille dans cette Paracha certaines Mitsvot et leurs détails dont une grande partie a déjà été mentionnée auparavant. Cette Paracha contient 17 Mitsvot “Assé” (positives) et 8 Mitsvot “Lo Ta’assé” (négatives).
- Ordre de se rendre sur le Mont Guérizim et le Mont Eval (en terre d’Israël) pour y prononcer une série de bénédictions (destinées à ceux qui observent les Mitsvot) et de malédictions (destinées à ceux qui transgressent les Mitsvot).
- Ordre d’anéantir les idoles se trouvant en terre d’Israël.
- Les Korbanot (sacrifices) ne peuvent être apportés qu’au Beth Hamikdach (lieu choisi par Hachem) et nulle part ailleurs.
- Injonction de ne pas suivre les faux prophètes suggérant de pratiquer l'idolâtrie même si les signes ou miracles promis par eux, se réalisent.
- Interdiction de consommer le sang des sacrifices.
- Mise en garde de ne pas abandonner les Léviïm
- L'abattage rituel des animaux pour une consommation privée sera permis n’importe où, dès l’entrée des Bné Israël en terre d’Israël. (Pendant leur séjour dans le désert, seule la viande provenant d’un Korban pouvait être consommée).
- Interdiction de se laisser entraîner par les habitants de la terre d’Israël pour pratiquer l'idolâtrie.
- Interdiction d’ajouter ou de retrancher des Mitsvot même partiellement.
- Interdiction d’écouter un faux prophète qui incite le peuple à l'idolâtrie et obligation de le condamner à mort.
- Condamnation à mort d’un instigateur qui incite les autres à l’idolâtrie.
- Sort réservé à une “ville qui s'égare", c’est à dire, une ville dont la majorité des habitants s’adonne à l’idolâtrie : ses habitants et son bétail seront passés au fil de l’épée et la ville brûlée.
- Interdiction de se faire des incisions et des tonsures (arrachage des cheveux entre les yeux) en réaction à la douleur provoquée par la mort d’un être cher.
- Liste de 10 animaux (domestiques ou sauvages) permis à la consommation (taureau, mouton, chèvre, chevreuil, cerf, Ya’hmour (daim ?), Ako (bouquetin ?), Dichone (antilope ?), Téo (taureau sauvage ?), Zamèr (girafe ?). Seuls les animaux présentant les deux caractéristiques suivantes peuvent être consommés : avoir les sabots fendus et ruminer sa nourriture.
- Signes distinctifs permettant de reconnaître les poissons permis à la consommation : avoir des écailles et des nageoires.
- Liste de 21 volatiles interdits à la consommation.
- Interdiction de cuire du lait et de la viande ensemble.
- Lois relatives au Ma’asser Chéni (1/10ème de la production devant être consommé par son propriétaire à Jérusalem) ayant cours les années 1, 2, 4 et 5 du cycle de la Chémita.
- Mitsva du Bi’our Ma’asserot, à savoir, s’assurer qu’avant la veille de Pessa’h de la 4ème année du cycle de la Chémita, tous les prélèvements destinés au Cohen, au Lévi et aux pauvres soient bien remis à leurs destinataires respectifs. Le Ma’asser Chéni éventuellement en notre possession doit être consommé à Jérusalem avant la date butoir de Pessa’h de la 4ème année de la Chémita.
- Annulation des dettes non remboursées avant la fin de l’année de la Chémita.
- Trois Mitsvot liées à la Tsédaka. 1) Faire vivre l’indigent, en lui donnant tout ce dont il a besoin. 2) Faire de la Tsédaka à tous ceux qui en ont besoin. 3) Ne pas se priver de prêter de l’argent en craignant que la Chémita puisse annuler la dette.
- Mitsva de libérer un serviteur juif avant le début de l’année de la Chémita.
- Mitsva à tout maître de remettre un cadeau de départ au serviteur juif qui le quitte.
- Un serviteur qui ne veut pas quitter son maître au moment de l’année de la Chémita, verra son oreille poinçonnée et restera au service de son maître jusqu’à l’année du Yovel.
- Lois liées aux aînés des animaux purs (Békhor Behéma) qui ne doivent pas être utilisés pour effectuer des travaux.
- Lois relatives au Korban Pessa’h. Interdiction de consommer du ‘Hamets pendant Pessa’h. Mitsva de consommer de la Matsa pendant Pessa’h.
- Mitsva de compter le ‘Omer.
- Mitsva d’offrir des Korbanot à Chavou’ot.
- Mitsva de célébrer Souccot pendant 7 jours à la période de l’engrangement des moissons et d’y offrir des Korbanot.
- Obligation de se présenter au Beth Hamikdach à l’occasion des 3 fêtes, Pessa’h, Chavou’ot et Souccot et d’y offrir des Korbanot.
Résumé de la Haftara de Chabbath veille de Roch ‘Hodech (Ma’har ‘Hodech)
(Samuel I, 20, 18-42)
David voit sa popularité et son estime grandir auprès du peuple, suite à sa victoire sur Goliath, ce qui déplait fortement au roi Saül qui cherche même à le tuer. David s’enfuit et demande à Yonathan, fils du roi Saül avec lequel il entretient une amitié forte, de vérifier si les intentions de son père sont belliqueuses à son égard. A cet effet, ils conviennent que David se cachera pendant deux jours (la veille de Roch ‘Hodech et Roch ‘Hodech) et n’assistera pas comme à l’accoutumée au banquet royal offert à chaque Roch ‘Hodech. Lorsque Saül demandera la raison de l’absence de David, Jonathan répondra qu’il lui a donné l’autorisation de rendre visite à ses parents qui habitent à Bethléem. Si Saül accepte cette réponse, cela indique qu’il n’est pas vraiment fâché contre David ; dans le cas contraire, cela signifie qu’il a vraiment l’intention de le tuer. Au moment du repas royal, Saül s’emporte en apprenant la raison de l'absence de David. Yonathan informe David de la réaction de son père par le biais d’un stratagème convenu à l’avance entre eux. David et Yonathan pleurent avant de se séparer, ce qui marquera le début de la fuite de David pour éviter d’être mis à mort par Saül.
Lien avec le Chabbath, veille de Roch ‘Hodech : La Haftara débute par les mots : “Yonathan lui dit : “Demain c’est Roch ‘Hodech…”
Adaptation du Mikra Méfourach (Editions ‘Oz Véhadar)





