Résumé de la Paracha de Chofetim

Cette Paracha traite essentiellement du rôle des 5 types de dirigeants (le juge, le prophète, le roi, le Cohen Gadol et le Lévi) du peuple d’Israël et des règles les concernant. Obligation est faite au peuple de se conformer aux recommandations de ses dirigeants. D’autres Mitsvot concernent l'idolâtrie, le Mizbéa’h (l’autel du Michkan), les Korbanot (sacrifices), les témoins, les meurtriers, la guerre, la destruction d’arbres fruitiers et la génisse à la nuque brisée.

  1. Lois relatives aux juges (installer des juges dans chaque ville, pratiquer un jugement équitable, ne pas favoriser ni le riche ni le pauvre, interdiction de recevoir un pot-de-vin)
  2. Interdits relatifs au Mizbéa’h comme ne pas planter d’arbre à proximité, ériger une stèle ou y offrir des animaux présentant des défauts. 
  3. Peine de mort infligée à une personne ayant pratiquer l’idolâtrie, après une enquête minutieuse sur les témoins des faits.
  4. Obligation de se conformer aux décisions de justice émanant du Grand Tribunal de Jérusalem.
  5. Lois relatives aux rois d’Israël (ne pas nommer un roi non-juif, ne pas posséder une cavalerie trop nombreuse, une trop grande richesse, trop de femmes, obligation d’écrire un Séfer Torah qui l’accompagnera en permanence).
  6. Les Bné Israël doivent subvenir aux besoins matériels des Cohanim et Leviïm n’ayant pas de part dans la terre d’Israël, de par leur statut spécial de représentant de la parole divine. Cette aide est caractérisée notamment par la Térouma (prélèvement rituel sur la production agricole), le Ma’asser (dîme), les Bikourim (prémices des productions de céréales, et certaines parties (pattes avant, mâchoire et estomac) des Korbanot, et une partie de la tonte de la laine des animaux.
  7. Interdiction de reproduire les rites et coutumes des peuples résidant sur la terre d’Israël (9 coutumes évoquées dans la Paracha).
  8. Obligation de se conformer aux prescriptions des prophètes d’Israël.
  9. Mise à mort d’un faux prophète.
  10. Lois relatives aux meurtriers involontaires qui doivent déménager dans des “villes de refuge” afin d’échapper aux représailles éventuelles des proches parents de la victime. Un meurtrier volontaire ne peut trouver de refuge dans ces villes et doit comparaître devant un tribunal rabbinique.
  11. Interdiction d’empiéter sur la propriété de l’autre.
  12. Deux témoins au minimum sont requis afin de faire valider tout témoignage par un tribunal rabbinique.
  13. Des personnes ayant conspiré par le biais d’une déposition mensongère devant un tribunal rabbinique dans le but de nuire à une personne devront endurer ce qu’elles projetaient de faire subir à cette personne.
  14. Attitude à adopter avant de sortir en guerre. Ne pas craindre l’ennemi et placer notre confiance en Hachem. Certaines personnes sont dispensées de leurs obligations militaires.
  15. Interdiction de détruire des arbres fruitiers pendant le siège d’une ville dans le but de la conquérir.
  16. Lorsqu’une personne était retrouvée morte entre deux villes et son meurtrier inconnu, les anciens de la ville la plus proche du cadavre devaient effectuer un cérémonial spécial qui consistait entre autres à amener une génisse qui n’a jamais travaillé ni porter un joug, et lui briser la nuque. Les anciens de la ville devaient se laver les mains et déclarer : “Nos mains n’ont pas versé ce sang et nos yeux n’ont pas vu” (le meurtrier). Pardonne à Ton peuple Israël que tu as racheté et ne mets pas de sang innocent au sein de Ton peuple Israël”.

Résumé de la Haftara de Chofetim

(Isaïe 51, 12-23 ; 52, 1-12)

Hachem s'adresse aux Bné Israël et leur dit : “C’est Moi qui vais vous consoler…" Ceci est une garantie que les propos de consolation concernant leur sortie de l’exil et leur retour en terre d’Israël, se réaliseront. Les Bné Israël sont invités à ne pas craindre les Nations qui finiront par disparaître, lorsqu’Hachem retirera d’eux la “coupe des malheurs” pour la déverser sur les Nations qui les ont opprimés. Le prophète appelle les habitants de Tsion et de Jérusalem à se réveiller de la torpeur de l’exil et d’exprimer de la joie en prévision de ce grand moment historique. Cette Haftara est la 4ème de la série des 7 “Haftarot de consolation” lues après Tich’a Béav.

Adaptation du Mikra Méfourach (Editions ‘Oz Véhadar)