Rabbi Méïr dit qu’il y a des choses qui sont (partiellement) comme des terrains, et qui (partiellement) ne sont pas comme des terrains, ce que n’admettent pas les Sages.
De quoi s’agit-il ?
[Lorsqu’un homme dit à son prochain :] « Ce sont 10 pieds de vigne, remplis de raisins, que je t’ai remis (à garder) », et que l’autre lui rétorque qu’il n’y en avait que 5, Rabbi Méïr le contraint à jurer, tandis que les Sages disent que tout ce qui est rattaché au sol a le même statut que le sol (lui-même).
[Par ailleurs], on ne peut être contraint de jurer que sur des choses que l’on peut mesurer, peser ou dénombrer.
Comment cela ?
[Lorsqu’un homme dit à son prochain :] « C’est une maison remplie que je t’ai confiée », [ou] « C’est une bourse remplie que je t’ai remise », et que l’autre [lui] rétorque : « Je ne sais pas ! Prends ce que
tu [m’]as laissé », ce dernier est dispensé [de jurer (lui devoir le reste) devant un tribunal].
[Par contre,] si celui-ci a dit : « [C’est une maison remplie (de céréales)] jusqu’à l’excroissance (qui sort du mur extérieur de la maison) que je t’ai confiée] », et que celui-là lui rétorque [qu’elle n’était remplie] que jusqu’à la fenêtre (qui est plus basse que l’excroissance), ce dernier est tenu [de jurer (ne pas lui devoir le reste) devant un tribunal].