Qu'est-ce que le ‘Omer ? En quoi permet-il d'accéder à la liberté et de vivre une vie cohérente ?
Entre Pessa’h et Chavou’ot, les hommes comptent le ‘Omer, en disant d'abord la Brakha de "acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al Séfirat Ha’omer."
Au temps du Beth Hamikdach, le ‘Omer était un Korban d'orge qu'on apportait le deuxième jour de Pessa'h. Par conséquent, pourquoi la Brakha sur le compte du ‘Omer ne termine-t-elle pas par les mots "al Séfirat Yémé Ha’omer", puisque ce sont les jours du ‘Omer (Yémé Ha’omer) qui sont comptés, et non le ‘Omer lui-même ?
À la différence des adultes, les enfants ne voient pas les conséquences à long terme de leurs actes. Ils sont capables, par exemple, de manger une tablette de chocolat entière en un jour si on ne les stoppe pas, sans penser aux problèmes de santé qui pourraient en résulter.
Un adulte, par contre, est capable de voir les conséquences à long terme de ses actes. De faire des liens entre différents événements. De ne pas les voir comme une série de "hasards", mais comme des éléments liés entre eux.
Chacun de nos actes a des conséquences. Plus on fait du ‘Hessed, plus on devient un Ba’al ‘Hessed. Et même si le bien que nous faisons aujourd'hui nous semble insignifiant, c'est lui qui nous permettra de faire encore plus de bien les jours suivants.
Retranscription : Léa Marciano
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