Rav Elimélekh Biderman compare le jour de Pourim à un grand trésor de diamants et de pierres précieuses dispersés dans le domaine public. Un homme qui aperçoit des diamants éparpillés dans la rue va certainement tout faire pour rassembler autant de pièces que possible de ce trésor. Il faut considérer sous un même angle la période de Pourim, et exploiter chaque minute à accomplir de précieuses Mitsvot.

Dans son discours à l’approche de Pourim, le Rav Biderman a rapporté des sources de grands Sages juifs, qui mettent en valeur ce moment de faveur Divine, propre à ce jour-là :

1. Le Juif est comparé au Cohen Gadol

« À Pourim, chaque Juif a le pouvoir d’un Cohen Gadol dans le Saint des Saints » (Rav Yé’hezkel Shraga de Shinev).

2. Accroissement de la compassion

« À Pourim, il y a une augmentation de la compassion et de la faveur divines » (Imré Noam de Dzikov).

3. Les prières sont exaucées

« Le jour de Pourim, même la prière de l’individu (sans Minyan) est appréciée et exaucée par le Saint béni soit-Il » (Pélé Yoèts).

4. Le matin de Pourim...

Dans l’ouvrage Ségoulot Israël, il est rapporté que c’est une Ségoula de se lever tôt le matin de Pourim et de multiplier les prières et les demandes à Hachem dans le domaine de la subsistance, des enfants, et tout autre domaine. Prions aussi pour tous nos proches, car c’est un très grand jour de faveur Divine, et tous les mondes baignent dans la joie et la faveur Divine.

5. Pas d'obstacles aux prières !

« Selon notre tradition, à Pourim, une petite âme peut s’élever au niveau d’un extraordinaire Tsadik sans aucun obstacle, et, de même, les prières s’élèvent vers le "Kétèr" (couronne) sans rencontrer aucun obstacle… tout ceci m’a été révélé à voix basse, et je me suis mis à dévoiler ce secret, mû par mon amour pour mes frères juifs. » (Rav Its’hak Eizik de Kamarna dans son ouvrage Nédavot Pi)

6. Moment de faveur Divine

« Pourim est un moment de faveur Divine pour tous, et chacun peut agir auprès d’Hachem pour qu’Il exauce toutes les aspirations de son cœur. » (Admour de Gour)

7. Moment de délivrance surnaturelle

« Puisqu’à Pourim, les Juifs ont réussi à survivre en dépit du décret de mort qui planait sur eux, c’est un moment propice pour des changements dans la nature, même pour les femmes stériles qui pourront concevoir. » (Rav Tsadok Hacohen de Lublin)

8. Importance de l’étude de la Torah à Pourim

il est écrit dans la Guémara que « toute personne qui étudie la Torah entre la lecture de la Méguila du soir et celle du matin, est garantie d’avoir une place au monde futur. » Le Rama a tranché dans la Halakha qu’il faut étudier la Torah avant le repas de Pourim. On l’apprend du verset : « Les Juifs avaient la lumière », que nos Sages ont interprété comme : « La lumière, c’est la Torah ». On rapporte cette question au nom du ‘Hatam Sofer : pourquoi les Sages ont-ils fixé deux jours pour la fête de Pourim ? Le 14 Adar pour les villes non fortifiées et le 15 Adar pour les villes entourées d’une muraille. La raison, d’après lui, est pour garantir l’étude de la Torah ces jours-là. Et le ‘Hatam Sofer d’expliquer : « Lorsque les habitants des villes non fortifiées seront occupés à accomplir les Mitsvot propres au jour de Pourim, les habitants des villes entourées de murailles étudieront la Torah, et vice-versa. »