1/ Question : Doit-on réciter la bénédiction de Chéé’héyanou sur un nouveau Tallith ? Et sur un Tallith Qatan ?

Réponse : On est tenu de réciter la bénédiction de Chéé’héyanou sur un nouveau Tallith.

Pour ce qui est du Tallith Qatan, tout dépend de sa composition. S’il est en laine, un matériau de valeur et dont le port procure un certain plaisir, on dira Chéé’héyanou. En revanche, s’il est fait d’un matériau simple tel le coton, on ne dira pas Chéé’héyanou car son port ne procure pas de plaisir particulier (Michna Beroura chap. 22, alinéa 3 ; Yalkout Yossef tome I, page 19, alinéa 4 ; Ben Ich ‘Haï Parachat Béréchit chap. 7 ; Birkat Hachem tome IV, p. 170, alinéa 232).

2/ Question : Pourquoi ne récite-t-on pas Chéé’héyanou sur une nouvelle paire de Téfilines ?

Réponse : On ne dit pas Chéé’héyanou  sur une nouvelle paire de Téfilines car le port des Téfilines constitue une Mitsva. Or les Mitsvot ne nous ont pas été données dans le but d’en tirer profit. En outre, les Téfilines sont faires en cuir, et certains décisionnaires considèrent que l’on ne récite pas Chéé’héyanou sur un vêtement ou des chaussures en cuir  car ce matériau provient de l’abatage d’une bête au sujet desquelles il est dit : « Il est clément envers toutes ses créatures » (Ma’hazik Berakha chap. 22, alinéa 2 ; Michna Beroura chap. 52, alinéa 2 ;  Kaf Ha’Haïm chap. 22, alinéa 2 ;  Vézot HaBerakha p. 168, alinéa 1 – au nom de Rav Mordékhaï Eliaou zatsal).

3/ Question : Une jeune mariée qui allume les bougies de Chabbath dans sa maison pour la première fois est-elle tenue de réciter Chéé’héyanou ?

Réponse : Une jeune mariée qui allume les bougies pour la première fois n’aura pas le droit de dire Chéé’héyanou, car ce serait considéré comme une bénédiction injustifiée (Kaf Ha’Haïm chap. 223 ; Chout Yé’havé Da’at tome II, chap. 31).

4/ Question : Le marié devra-t-il réciter Chéé’héyanou sous la ‘Houppa ?

Réponse : Le marié ne dira pas Chéé’héyanou sur le mariage (constitué des Kidouchine et Nissouïn). L’habitude est qu’il s’enveloppe d’un nouveau Tallith sous la ‘Houppa et récite Chéé’héyanou sur ce dernier tout en ayant l’intention d’acquitter son mariage, son nouveau costume et également les cadeaux qu’il recevra (Cha’h Yoré Déa chap. 28, alinéa 5 ; Chout ‘Hatam Sofer Ora’h ‘Haïm, chap. 55; Yalkout Yossef tome III, p. 599).