Le Baron M. Simon Wolff de Rothschild était un homme intègre et craignant le Ciel. Sa richesse ne l’empêchait pas de se conduire avec discrétion et modestie. Ses nombreuses affaires ne lui prenaient pas tout son temps : les trois prières et des études de Torah accompagnaient son quotidien !

Les jaloux existent partout, le baron possédait évidemment des ennemis qui essayaient dès que possible de lui causer des ennuis.

Dans son immense demeure, le baron possédait une pièce dans laquelle personne n’avait le droit d’entrer. Il était le seul à obtenir la clé et cette chambre secrète restait fermée.

Un jour, les ennemis du baron entendirent parler de cette pièce. Evidemment, il ne passa pas plus de quelques heures jusqu’à ce que trois policiers arrivèrent chez le baron et lui tendirent des papiers lui imposant de permettre la fouille dans sa maison.

« Vous êtes accusés, lui dirent-ils, de cacher de l’argent dans votre pièce secrète. Vous utilisez cet argent pour des affaires illicites, vous détournant secrètement des impôts ! »

Le baron ne voulait surtout pas ouvrir la pièce. Il proposa à la place de payer à la caisse d’impôts des sommes exorbitantes, mais en vain : les policiers avaient reçu un ordre clair d’élucider le mystère de la chambre secrète !

Finalement, le baron n’eut plus d’autres choix et ouvrit la porte à contre cœur…

Les policiers entrèrent dans la pièce et furent stupéfait de constater qu’elle était vide ! Seule une pierre tombale se trouvait au centre de la pièce, avec une simple inscription : « Ici est enterré Shimon Wolff Rotshild zal »

Après que les policiers vérifièrent que la pierre ne cachait rien, le baron expliqua : « Je crains que ma richesse et mes affaires ne me fassent devenir orgueilleux et ne me laissent pas ressentir le besoin des pauvres. Le monde matériel dans lequel je vis peut m’influencer et me faire oublier l’essentiel. »

« Aussi, chaque jour, je rentre dans cette chambre et je médite devant la pierre tombale. Je me souviens qu’un jour mon âme quittera mon corps et n’emportera avec elle, que ses mitsvot. Je n’emporterai pas d’argent ou d’autres "valeurs" éphémères, mais les bonnes actions que j’aurais accomplies. J’espère que le fait d’avoir dévoilé ce secret ne m’empêchera pas de me rapprocher du Roi ! » (source : Bénoam Sia’h)