En ces jours de grande chaleur estivale, en particulier ces derniers temps, on entend de plus en plus de cas de jeunes enfants qui se noient dans des piscines, à la maison ou en vacances, alors que les parents se trouvent tout près et ne parviennent pas à éviter ces tragédies.

Le centre médical Ziv de Tsfat a indiqué que le bébé d’un an et demi, qui s’était noyé dans une maison de vacances à Tsfat, a pu rentrer chez lui en bonne santé. En revanche, le garçon de quatre ans qui s’était noyé dans une piscine d’une maison de location à Roch Pina est toujours hospitalisé dans un état critique.

Une histoire émouvante relatée par le célèbre Rav Elimélekh Biderman la veille de Chavouot nous en dit long sur la Mitsva de Hakhnassat Or’him, l’accueil des invités qui a sauvé un enfant dans un cas semblable.

Un jeune couple avec un enfant en bas-âge était parti un Chabbath et avait loué un appartement de location à Tsfat. Cette histoire s’est déroulée le Chabbath de la Paracha Béhar. Une fois arrivés à destination, un membre de leur famille, divorcé et sans enfants, leur a téléphoné en expliquant qu’il séjournait également à Tsfat et leur demandait s’il pouvait les accueillir dans leur maison de location.

Le couple hésita beaucoup, car personne n’a envie d’accueillir des invités en vacances, mais malgré tout, ils décidèrent d’accomplir le mieux possible la Mitsva d’accueil des invités et répondirent favorablement à la demande de cet invité surprise.

Le Rav Biderman relate que quelques heures avant le début du Chabbath, lorsque les parents étaient affairés à la cuisine en vue du Chabbath, le bambin courut dans la cour pour attraper son ballon, qui tomba dans la piscine. L’enfant de quatre ans chercha à attraper le ballon et tomba dans l’eau. L’invité, assis à ce moment-là dans le jardin, se dirigea promptement vers l’enfant, plongea dans la piscine et le sortit de l’eau. L’enfant fut évacué vers l’hôpital de Tsfat dans un état stable, et les médecins conclurent qu’en l’absence de l’homme qui l’avait sauvé, il n’aurait pas survécu, que D.ieu préserve.

« Si les parents avaient refusé d’accueillir cet invité improvisé, ils auraient perdu leur jeune enfant », conclut le Gaon Rav Biderman.