« Je demande à toute personne qui vient sur ma tombe de dire : ‘Je crois d’une foi parfaite que la résurrection des morts aura lieu dès que ce sera la volonté de l’Eternel, que son nom soit béni et que sa mémoire soit respectée à jamais, pour l’éternité…’ »

Voilà ce que l’on peut lire sur la tombe du « Tsadik de Jérusalem », le rav Arié Lévin, enterré dans le cimetière de Sanhédria à Jerusalem.

Cette déclaration de foi en la résurrection des morts est le treizième des 13 principes de Foi du Judaïsme.

Et celui qui lit ce verset avec sincérité, ne peut pas rester insensible à l’incroyable révélation de nos Sages…

Mais quel est le secret de la résurrection des morts ?

Le verset dans Isaïe (chap 26) nous dit « Pareille à la rosée du matin est Ta rosée ».

Nos Sages nous dévoilent qu'au moment où l'homme étudie la Torah, il se crée dans sa bouche une salive, et que cette salive est la « rosée » par laquelle Hachem fera revivre les morts. On aura besoin ni de tracteurs, ni d'aucun instrument pour ouvrir les tombes, D.ieu Lui-même versera quelques gouttes de cette rosée si chère, la tombe s’ouvrira et le défunt se lèvera vivant.

Celui qui utilise la lumière de la Torah, c'est-à-dire qui étudie la Torah, et celui qui fait en sorte que grâce à lui l'étude de la Torah se multiplie aura le mérite de se lever à la résurrection des morts.

Les vivants, pour eux-mêmes et pour leurs proches disparus acquièrent un mérite absolu à s’attacher à l’étude de la Torah qui est un arbre de vie pour les vivants et pour les morts. Car c’est grâce à elle qu’ils vivront et qu’ils revivront. Rabbi ‘Haïm de Volozhin (Nefech Ha’Haïm4,11) enseigne que « la source principale de vie, de lumière et d’existence de tous les mondes dépend uniquement de l’implication du peuple juif dans l’étude de la Torah. »

C’est un acte de bonté extraordinaire que de donner du mérite à l’âme de nos proches défunts en étudiant la Torah, en la diffusant ou en la soutenant en leur mémoire car grâce à cette étude ils auront une part dans le monde futur.

En particulier, il est recommandé de s'impliquer dans l'étude de la Michna pour l'amour de l'âme du défunt. En effet, en hébreu, le mot Michna est l'anagramme du mot Néchama (âme). A ce propos, nos Sages nous enseignent qu’Acher, le fils de Yaacov, se tient assis à l'entrée du « Guéhinam » (Enfer) et lorsqu'une personne étudie la Michna dans ce monde en l'honneur du défunt, Acher s'empare de cette étude et sauve l'âme des flammes.

« Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les autres pour être un objet d'ignominie et d'horreur éternelle. Les sages resplendiront comme l'éclat du firmament, et ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin, comme les étoiles à tout jamais. » (Daniel 12. 2,3)
 

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