Ah, ouf ! Vraiment, j’étais au bord de la démoralisation totale les filles. Non, mais vraiment… C’est vrai, ça, c’est hyper déprimant de se sentir impuissante face à ses bourrelets, autant pleins d’amour et de grâce/graisse soient-ils, lol. Déprimant, et surtout hors du cadre idéal de bien-être/santé exprimé, dans les moindres détails par THE doc, l’immense Rambam (très puissant : https://www.torah-box.com/editions/bien-dans-son-corps-bien-dans-son-ame-d-apres-le-rambam_238.html) ; Mais ce que j’ai envie de vous dire, c’est qu’à l’époque du Rambam, la junk food & les aliments industriels à gogo, ce n’était pas trop ça. Le débat se situait plus dans « bon alors, aujourd’hui, je me permets une deuxième carotte ou pas ?!? » J. C’est donc dans notre contexte alimentaire houleux, que j’ai découvert, depuis deux ans, que le corps ne répondrait plus forcément avec autant d’efficacité à toutes les diets possibles et imaginables, ad vitaem. Il en a ras-le-bol, lui aussi. Très franchement, je le comprends, on est donc deux. Première erreur ! Faire deux avec son corps ! Allez, retour en arrière, que je vous raconte ma super découverte…

Quand la volonté n’est plus le vrai booster

Face à mes multiples défaites entre les gâteaux/bonbons/sucreries & moi, le plus insupportable, c’est toutes les copines qui te disent, certes innocemment (elles sont mignonnes, la purée d’elles), mais quand même hyper énervant, « allez, avec un peu de volonté, tu vas y arriver ! ».  Ce « un peu », les filles, je n’en peux plus ! C’est bizarre, mais j’entends, de loin, que ça résonne, en vous…

Alors comment te dire, chère copine, que contrairement à mes convictions de toujours, le corps féminin évolue, et ne répond plus du tout, à un certain moment, à certaines choses.

Et ce, malgré, la meilleure volonté du monde. Il y aurait beaucoup d’encre à faire couler à ce propos, mais faisons simple, et allons vers l’argument qui ralliera tout le monde ;

On (presque toutes) utilise la nourriture comme un médicament

En réalité, une de mes grandes découvertes dans un livre génial sur les fringales, est que chaque aliment contient certaines substances chimiques dont notre corps a besoin, à un instant T. Son langage, c’est d’être attiré, souvent irrésistiblement, vers l’aliment, afin de compenser notre besoin de ce nutriment. Donc certes, l’aliment (par exemple, un hamburger/frites) est bon en soi. On a le sentiment de vouloir le manger, juste parce que c’est bon en bouche, et rassasiant.

Mais voilà un premier ‘hidouch régimique :

- pour la plupart d’entre nous, notre cerveau a des carences en certaines substances chimiques, ces dernières permettant de se sentir équilibrée sur le plan émotionnel ! Ces substances, ce sont des neurotransmetteurs.

- pour, non pas la plupart, mais beaucoup d’entre nous, nous avons également des carences en vitamines, et minéraux.

Revoir la chimie de son cerveau

Concernant les substances chimiques dont notre cerveau peut manquer, elles sont des milliers de fois plus puissantes que LES DROGUES OU LES MEDICAMENTS LES PLUS PUISSANTS. Incroyable, non ?

Notre corps en a terriblement besoin (imaginez, l’attraction est bien plus forte que pour la drogue !), et fait voler en éclats votre meilleure volonté. C’est CHIMIQUE. Comprenons bien : la mauvaise humeur sans raison, l’irritabilité, l’anxiété, les fringales inexpliquées, sont les symptômes d’un cerveau déficient en un ou plusieurs des neurotransmetteurs essentiels…

- GABA : celui qui calme

- Catécholamine : celui qui stimule

- Sérotonine : celui qui fait voir le monde positivement (Rabbi Nahman en prenait, c’est sûr ;-)

- Endorphine : celui qui atténue les douleurs et nous rend joyeux

C’est par cette influence sur la chimie du cerveau que nous pensons utiliser la nourriture comme compensation émotionnelles. Le vrai sujet, c’est donc la chimie du cerveau qui manque d’équilibre ! Pour ma part, à l’issue de cette étude approfondie sur les effets de chaque neurotransmetteur sur le corps et notre rapport à la nourriture, je n’ai choisi que d’opter pour l’un d’eux, le complément « anti-fringales » par excellence, j’ai nommé, le L-tryptophane, sous sa forme plus complète : le 5-HTP (50mg), qui est bourré de sérotonine.

C’est un complément alimentaire, d’éléments naturels, en vente libre.

La posologie ? Je ne vous la donnerai pas, car il vous faut vous rapprocher d’un médecin-nutritionniste pour avoir celle qui vous conviendra le mieux ! Ce qui est sûr, c’est que cela diminue énormément le « besoin » de fringales, c’est extrêmement bluffant ;

Revoir la chimie de son corps

En parallèle de la chimie de son cerveau, il faut s’atteler à réparer la chimie de son corps. Pour cela, consultez un médecin-nutritionniste qui pourra vous faire un check-up complet et mettre en lumière, ou pas, les carences qui pourraient être les vôtres, de vitamines et minéraux (fer, vitamine D, etc.). ✍🏻

Une fois celles-ci rétablies, c’est tellement étrange de constater combien notre rapport à la nourriture change… Le corps ayant reçu tout ce dont il manquait depuis trop longtemps, nous le rend en ne faisant plus deux, mais qu’un seul avec nous-mêmes… Bien utile quand on veut enfin se sentir belle et, mieux, tout simplement.

PS : Les filles, pour me rémunérer de ces conseils nutritivement ‘hidouchiques, toutes les bonnes néchamot (âmes) parmi vous pourront me concéder quelques-unes de leurs Mitsvot en échange… C’est sûr, ça paye mieux que tout…

Blague à part, Je vous souhaite d’être les plus belles du monde… Pour vos maris et pour vous-mêmes ! Adieu les hamburgers/frites !