A l’assemblée nationale (française), les députés ont voté hier la loi pour le mariage et de l'adoption aux couples homosexuels. A en croire la mobilisation au cours des dernières manifestations parisiennes, aussi bien « pro » que « anti », c’est de toute évidence un thème qui passionne les français.

Mais au fait, pourquoi ce regain d’intérêt pour le mariage dans notre société française actuelle, héritière de mai 68 et de sa libération des mœurs ? L’union libre et le Pacs sont-ils démodés ?

Après tout, il est évident que les êtres humains n’ont pas besoin de se marier pour construire un lien durable, sincère avec l’autre, élever des enfants (qui ne sont d’ailleurs pas forcément le fruit de leur amour) avec toute l’attention, la chaleur, ainsi que la fermeté qui sont indispensables à leur éducation.

D’ailleurs, d’où vient ce concept bizarre de (se) ‘prendre pour époux’ ?
La réponse est : de notre sainte Torah !

 

C’est la Torah d’Hachem qui a institué à la relation entre un homme et une femme un cadre légal comprenant droits et devoirs. Ce cadre a par la suite, été repris par l’Eglise, l’Islam et les structures civiles des sociétés civilisées. Mais la Torah elle-même, qui institue le mariage, condamne les comportements homosexuels même occasionnels et à plus forte raison, de façon durable.

L’expression « mariage pour tous » est donc un slogan qui montre une grande ignorance dans les fondements de la civilisation occidentale (fondée sur une base qu’on appelle, par facilité, judéo-chrétienne).

Quant au sujet de l’adoption qui est un droit pour les époux (et c’est d’ailleurs l’enjeu non dissimulé de tout le débat), les personnes pacsées peuvent adopter à titre individuel si l’une des deux le fait. Il s’agit donc d’une revendication mystérieuse.

La vérité est que vouloir que la société légalise le mariage pour tous, pour garder un langage décent, c’est attendre d’elle qu’elle considère que vivre avec une personne du même sexe est acceptable car c’est par là-même une reconnaissance de son propre comportement. C’est là le fond de la pensée des partisans du mariage pour tous.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Un débat mené par M. Sharfito