Une personne qui vient de perdre son père a reçu une lettre de réconfort du Rabbi de Loubavitch, initialement adressée à son père 55 ans plus tôt…

C’est une histoire de Ni’houm Avélim, de réconfort des endeuillés assez extraordinaire que vient de vivre Yossi Elitouv, rédacteur en chef d’un magazine religieux.

L’éminent journaliste a perdu il y a moins d’un mois son père, Rav Chim’on Elitouv, disciple du Rabbi de Loubavitch. Et quelle ne fut pas son immense surprise de recevoir une lettre de réconfort du Rabbi de Loubavitch, pourtant décédé il y a près de trente ans !

Impossible, pensez-vous ? Eh bien non. Voici le déroulement des faits : quatre jours avant le 9 Av 1968, il y a 55 ans, le Rabbi a envoyé un courrier de réconfort au père de Yossi concernant les jours de deuil du mois d’Av, marqués par la destruction de Beth Hamikdach. Problème, le secrétariat du Rabbi de Loubavitch envoie la lettre à Jérusalem à l’ancienne adresse de Rav Chim’on Elitouv, or le Rav vient de partir en Chli’hout, en mission en Roumanie. La lettre se voit donc marquée du statut NPAI (n’habite pas à l’adresse indiquée) et repart directement au 770 à Brooklyn.

55 ans plus tard, la lettre ressurgit…

… inopinément et opportunément. Il y a environ deux semaines, un proche du Rabbi de Loubavitch appelle Yossi : “J’ai découvert par hasard une lettre de réconfort que le Rabbi avait envoyé à votre père mais qui ne lui est jamais parvenue. Pourriez-vous me donner votre adresse ? Il est maintenant temps, je vous envoie une copie.”

Et la lettre arrive cette fois-ci à bon port, chez Yossi, 55 ans plus tard, en plein dans les Chlochim (le mois de deuil) de son père avec des mots extraordinairement de circonstance : “Puisse Hachem, notre père miséricordieux, consoler son peuple Israël avec un double réconfort, une double force [...] bientôt ces jours deviendront des jours de joie et de fête.”

Pour Yossi Elitouv, “recevoir une lettre de condoléances du Rabbi pour le décès de mon père est un message du Ciel. Surtout que mon père a reçu 130 lettres du Rabbi au cours de sa vie, dont une seule avec des mots de réconfort liés au deuil qui est arrivée ce soir, alors que nous avons tant besoin de réconfort.”

La lettre de réconfort du Rabbi arrive au bon moment… avec 55 an