Un directeur d’une station de taxi de la ville de Richon Létsion, en Israël, a fermé il y a quelques semaines sa station de taxi le Chabbath en réponse à la politique fortement antireligieuse d’un ancien maire israélien.

Commencer à découvrir la grandeur, la beauté et la sainteté du Chabbath en cessant son activité le samedi, jour le plus important pour son chiffre d’affaires. Voici la direction « difficile », en apparence, mais pleine de Foi en D.ieu empruntée par un directeur d’une station de taxi de la ville de Richon Létsion, en Israël. Monsieur Butler a décidé de prendre sur lui le plus beau cadeau Céleste. Mais quel est l’événement générateur de cette belle et soudaine résolution ?

« Le Chabbath me protège »

Le directeur a expliqué ce qui l’a motivé à honorer le commandement du Chabbath. « L’histoire de l’ancien maire de Tibériade m’a horrifié, et je me suis senti terriblement peiné. J’ai décidé qu’en réponse à ces attaques contre notre religion (NDLR : à Tibériade, l’ancien maire a mené une politique résolument antireligieuse, en lançant par exemple un système de bus gratuits le Chabbath et en interdisant des concerts non mixtes, outre une série de provocations à l’encontre de ses administrés religieux), j’ai dit à mes employés que nous serions des pionniers et que nous fermerions la station le Chabbath. Après quelques samedis à ne pas avoir ouvert la station, je me suis regardé en me posant la question ‘pourquoi je fume ?’ J’ai cessé de fumer et je me suis engagé à respecter le plus possible Chabbath. Le Chabbath me protège ».

Et Monsieur Butler ne s’arrête pas là. Craignant au départ une dégradation de la situation économique de son activité, il se rend compte que tout se passe « miraculeusement » très bien. « Notre principale journée de travail était le Chabbath, mais nous avons surmonté les difficultés. Des gens du monde entier, juifs comme non-juifs, m’ont contacté, émus par ma décision d’être Chomèr Chabbath ». 

Des dizaines d’israéliens honorent le Chabbath grâce à lui

Seulement quelques semaines après cette grande décision, le principe Mitsva Gorèrèt Mistav (une Mitsva entraîne une autre Mitsva) s’est parfaitement appliqué. Monsieur Butler est devenu en Israël, avec son histoire, un véritable promoteur du Chabbath. « Des dizaines de personnes m’ont contacté pour m’indiquer que, grâce à mon histoire personnelle, elles ont commencé à prendre sur elles le Chabbath ».

La tradition a l’habitude de comparer les juifs aux olives : c’est lorsqu’ils sont (op)pressés qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Il est frappant de voir que, sans cet ancien maire très agressif à l’encontre de la religion juive, ce chauffeur de taxi n’aurait sans doute pas pris sur lui le Chabbath et n’aurait pas suscité cette vague de Téchouva autour de lui.

Souhaitons-nous de découvrir et de redécouvrir la beauté de ce cadeau inestimable d’Hachem, source de toutes les bénédictions.