Une lettre ouverte au peuple juif rédigée par l’un des maîtres de notre génération, Rav Guerchon Edelstein, donne le ton avant Pourim : augmenter l’étude de la Torah, l’amour et la fraternité, en faisant tout particulièrement attention à ne pas blesser son prochain.

“Nous trouvons dans la Guémara que le mois de Adar est un mois de succès sur le plan matériel, et il comprend bien sûr une assistance du Ciel sur tous les sujets spirituels ; car c’est le moment où l’attribut de miséricorde domine dans le Ciel.”

Rav Guerchon Edelstein, Roch Yéchiva de la Yéchiva de Poniovicz à Bné Brak, nous éclaire sur le chemin à prendre pour ce mois qui nous est si cher, où le Mazal d’Israël est réputé être au beau fixe.

“Tout le monde comprend alors qu’il faut en profiter pour augmenter son investissement dans la Torah, dans la crainte du Ciel et cultiver ses bons traits de caractère. Au cours des dernières années, nous avons observé en de nombreux endroits une grande effervescence dans l’étude de la Torah pendant les jours de Pourim. Il faudrait que ce soit le cas partout, car il n’y a pas de permission d’annulation de la Torah pendant ces jours. Au contraire, ces jours sont le moment approprié pour se renforcer dans l’étude de la Torah et mériter de l’étudier avec amour.”

Étudier avec joie et amour donc, mais aussi faire très attention à ne pas blesser son prochain. “Il faut savoir que les jours de Pourim ont été établis pour augmenter l’amour et la fraternité les uns envers les autres - d’où le Michloa’h Manot. C’est pourquoi il faut être extrêmement attentif pendant ces jours en matière de relations avec son prochain et, à D.ieu ne plaise, ne pas causer de souffrance à qui que ce soit.”

Pourim Saméa’h !

Photographie : Shukri Lehrer