Les visiteuses de la Rabbanite Kanievsky, de mémoire bénie, ont bien souvent eu le mérite d’être invitées à s’asseoir sur une chaise bien particulière qui trône dans le bureau de son mari Rav ‘Haïm Kanievsky : celle du Steipeler, le père du Rav, cette chaise imprégnée de la sainteté d’un grand maître, survivant de la Shoah. Parfois, elle suggérait à ses visiteurs d’y réciter des Téhilim ou d’y étudier. Qui peut dire combien de miracles ont eu lieu après un passage sur ce siège légendaire ? Ils se comptent sans doute par centaines, mais nous allons nous contenter d’en rapporter quelques-uns.

Un jour, la Rabbanite reçut une femme qu’elle connaissait bien, complètement paniquée. Elle était en fin de grossesse et extrêmement angoissée à l’approche de l’accouchement : les médecins prévoyaient des complications.

La Rabbanite la fit aussitôt pénétrer dans le bureau de Rav ‘Haïm, qui était absent à ce moment-là, et la fit asseoir sur la chaise du Steipeler. Par la suite, cette femme relata comment, à cet instant, elle s’était sentie parcourue par une onde de chaleur. Après avoir été bénie avec cœur par la Rabbanite, elle était repartie rassurée et optimiste. Grâce à D.ieu, les craintes des médecins étaient infondées et l’accouchement se déroula bien.

Une autre fois, la Rabbanite y fit asseoir les élèves d’une classe d’un séminaire très réputé de Jérusalem, qui tardaient à trouver leur Zivoug. Après leur avoir tenu un discours évoquant le rôle de la femme juive, chacune s’était assise tour à tour sur la chaise et y avait récité avec ferveur un chapitre des Téhilim. Le temps passé sur cette chaise, allié à la  bénédiction de la Rabbanite, se révéla salutaire.

En effet, la Rabbanite eut par la suite la joie d’apprendre qu’un mois après cette entrevue, sept jeunes filles de la classe s’étaient fiancées ! Mais comment l’apprit-elle ? Par l’intermédiaire de deux de leurs camarades qui, après avoir appris les bonnes nouvelles, avaient regretté d’avoir manqué cette occasion et avaient donc fait le voyage spécialement pour une « séance de rattrapage ». La Rabbanite se prêta de bonne grâce à leur demande et un mois plus tard, elles aussi étaient fiancées.