« Les Aventures de Yaacov ben Israël » n’est pas un livre comme les autres. Ici, le héros c’est toi, le lecteur !

Crée ta propre aventure… En répondant aux questions de Torah et de bon sens qui sont posées au héros « Yaacov ben Israël », tu vas tester tes propres connaissances, et vivre des péripéties inoubliables, mais aussi terriblement instructives…

CONCOURS

Pars à l’aventure et teste tes connaissances en Torah. Réponds correctement à cette question et tu recevras ton Livre-Jeu « Les Aventures de Yaacov ben Israël » gratuitement, chez toi.

Lis attentivement l’extrait ci-dessous et réponds à la question posée à Yaacov ben Israël dans le formulaire ci-après...

Avec Cédric, vous avez chevauché toute la nuit. Lorsque le soleil se lève derrière les collines, vous apercevez les murailles d’Aurillac. Une heure plus tard, vous pénétrez dans la bourgade.

La ville est en effervescence : plusieurs charrettes sont renversées dans la rue principale, des boutiques semblent avoir été saccagées et toute la population est en émoi. Tu interpelles un petit garçon et l’interroges sur les raisons de ce chahut :

«Cette nuit, répond-il tout essouflé, une bande de brigands est entrée dans Aurillac. Ils ont tout cassé, pillé les lieux saints et saccagé les maisons. On les connait, ils sont cruels et sèment la terreur partout où ils vont !»

Vous rejoignez immédiatement la communauté juive. Après avoir prié cha’hrit, tu passes deux bonnes heures à aider les Juifs d’Aurillac à remettre un peu d’ordre dans les rues de leur quartier. Lorsque l’agitation finit par retomber, Cédric décide d’aller prendre du repos dans une grange. Quant à toi, tu te diriges vers le Bet-haMidrach.

Si le calme est revenu dans les rues de la bourgade, la maison d’étude est quant à elle en pleine effervescence ! Un formidable brouhaha y règne, des discussions passionnées animent les quatre coins de la pièce. Au milieu de la salle d’étude, un homme en colère est au coeur des débats.

Ecoutant les arguments lancés ici et là, tu comprends que, pendant les émeutes de la nuit, les bandits ont surgi dans la maison de rav Klonimous, un notable de la ville. Ils se sont emparés de tout ce que la maison contenait de plus précieux. Notamment une ‘hanoukia en or que rav Klonimous avait héritée de ses ancêtres. Menacé sous le fer de leurs épées, ce dernier n’avait aucun moyen de se défendre pour récupérer ses biens volés.

C’est alors que, dans le tumulte, la «hanoukia est tombée de la besace d’un brigand, et c’est Elicha – l’homme en colère – qui l’a ramassée.
Des témoins l’ayant vu s’en emparer, ils se sont empressés de prévenir rav Klonimous qu’on l’avait retrouvée.

Et c’est là que le litige a éclaté : pour restituer sa trouvaille, Elicha exige de rav Klonimous une somme astronomique, correspondant à la valeur du chandelier en or…
– Mais on ne peut réclamer de l’argent en échange d’une mitsva ! s’exclament soudain de nombreuses voix.
Et Elicha de rétorquer :
– J’ai trouvé ce chandelier dans la rue, il est donc à moi !

Question : Dans le Bet-haMidrach, les avis sont partagés, et trois réponses sont proposées pour résoudre ce litige. Laquelle elle est la bonne ?

Choisis ta réponse et envoie-la à travers le formulaire suivant à l’équipe Torah-Box, avant dimanche 1er Décembre 2012 à 12h : http://bit.ly/1bOAj8o

 

Fin du concours, voici la Réponse :

Réponse 1 : La ‘hanoukia appartient désormais à Elicha, et il peut en faire ce que bon lui semble.

Ce cas est similaire à celui dont traite la Guémara, à propos d’une rivière qui sort de son lit, inonde les habitations et entraîne tous les objets sur son passage. Si le courant est si fort qu’il est impossible de récupérer les biens emportés par les flots, ceux-ci sont considérés comme hefker, même si leur propriétaire clame qu’il n’a jamais fait yéouch. Dès lors, il ne s’agit plus d’une « perte » que l’on doit restituer, mais bien d’un objet abandonné au premier venu. 
 
Le Choul’han Aroukh tranche en conséquence : « Si un homme sauve un bien de la gueule d’un lion ou d’un ours (…) celui-ci lui appartient, même si le propriétaire crie à pleins poumons [qu’il n’a jamais renoncé à sa propriété] ». Or, une bande de brigands au Moyen-âge n’est pas moins terrible que la gueule d’un lion, et rav Klonimous n’avait aucun espoir de pouvoir récupérer sa ‘hanoukia.
 

 

Les gagnants sont :

Dan Ouaknine & Mendel Meimoun !