Au milieu du mois de Chevat, nous célébrons un Yom Tov célèbre : Tou Bichevat, sur les fruits. Nous remercions Hachem de nous donner ce nouvel an, c'est un moment de prière et de remerciement à Hachem pour ce qu'Il nous donne et nous L'implorons de continuer à nous prodiguer ce bien. 

Nous relevons un élément très intéressant dans la grande variété de fruits et d'aliments. Nous voyons que Hachem nous a donné toutes sortes de fruits différents : les oranges, les poires, les pommes, les pamplemousses, les raisins. Pour les légumes, nous avons de nombreuses variétés. Il nous est expliqué que chaque fruit, chaque aliment, apporte un bénéfice spécifique, et tous ensemble, ils apportent une forme de perfection. Il faut manger chaque variété. Nous avons un passage du Talmud Yérouchalmi, cité par le Maguen Avraham : "un homme devra rendre des comptes sur ce qu'il n'a pas mangé". Nous voyons de là que tout ce que Hachem a créé dans ce monde l'est au profit de l'homme. 

D'un autre côté, nous savons que pour la nourriture, si nous mangeons beaucoup, c'est très néfaste, au point que le Rambam affirme, dans les Hilkhot Déot, que la majorité des maladies sont dues à une surconsommation de nourriture. Toutes les études en attestent. Manger trop n'est pas sain et cela peut provoquer des paralysies, que D.ieu préserve, ou des maladies du cœur, etc. Nous trouvons une allusion à ce sujet : pour tout ce qui a trait au domaine matériel, l'homme doit se contenter du minimum. Car pour l'aspect spirituel, l'homme doit garder son appétit, sa volonté, avec une grande largesse.

Il existe un commentaire : dans le Ciel, lorsqu'on parle de sujets spirituels, il faut s'assurer du mieux, du plus réussi, de voir les choses en grand. Et pour les autres domaines du monde matériel, il faut se suffire du minimum. Lorsqu'il est question de faire honneur aux invités, lorsqu'il est question d'honorer le Chabbath ou d'une autre Mitsva, il faut dépenser autant que possible et déployer beaucoup d'efforts pour l'embellir autant que possible. Mais pour ce qui est des choses matérielles, il faut se contenter de peu.

Pour la nourriture, lorsque vous mangez, il faut manger peu et non beaucoup. Mais pour les questions de spiritualité, il faut tout mettre en œuvre pour faire le maximum. Il y a un commentaire au nom des Tsadikim : en situation de danger, on prend la Ménora et on la pose sur la table, et cela suffit. La table fait allusion à la Parnassa, à sa conduite dans le domaine matériel, lorsqu'il est question de ce domaine, il faut parvenir au niveau du minimum : ce qu'on possède nous suffit. 

Puisse Hachem nous bénir afin que nous ayons beaucoup et d'avoir l'intelligence de s'en servir à des fins spirituelles et de se contenter de peu. Merci beaucoup. Je vous souhaite un bon mois. 

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