Le père est exilé à cause [du meurtre involontaire de] son fils, et le fils est exilé à cause [du meurtre involontaire de] son père. Tous sont exilés à cause du [meurtre involontaire d’un] Israélite, et un Israélite est exilé à cause du [fait de] les [avoir tués involontairement] ; à l’exception d’un résident étranger.
Un résident étranger n’est exilé qu’à cause [du fait d’avoir tué involontairement] un autre résident étranger.
Un aveugle [qui a tué involontairement] n’est pas exilé, [ce sont] les paroles de Rabbi Méïr dit : il est exilé.
L’ennemi [de la victime] n’est pas exilé [lorsqu’il l’a tuée involontairement]. Rabbi Yossé dit : l’ennemi est exécuté [même s’il n’a pas été mis en garde avant le crime], car il est considéré comme ayant été averti, [et on peut supposer qu’il a tué de façon intentionnelle].
Rabbi Chimon dit : il y a un ennemi qui est exilé, et il y a un ennemi qui n’est pas exilé. Voici la règle : A chaque fois que l’on peut dire qu’il a tué en [toute] conscience, il n’est pas exilé. Mais s’[il semble clair qu’]il a tué sans [en être] conscient, il est exilé.