Un des éléments nécessaires dans le Service divin est d’apprendre à utiliser l’un des moyens qu’Hachem a mis à notre disposition, il s’agit du sentiment. Par exemple, il est possible qu’un homme doté de la crainte divine ne ressente rien pendant la prière, il prononce chaque mot avec exactitude, mais son cœur reste vide et son âme ne ressent aucun enthousiasme. Que manque-t-il à cet homme ? Il semblerait que ce soit le sentiment.

Voici quelques possibilités pour rétablir votre sentiment dans la spiritualité :

• Pour que l’homme acquière la « vitalité » dans son Service divin, il devra parler avec Hachem et même pleurer de cette façon : « Maître du monde, j’ai besoin de Toi, je voudrais Te demander que tous les malades soient en bonne santé, accorde-moi la compréhension de Ta sainte Torah et permets-moi de m’y attacher… »

• Lorsqu’une personne commence à étudier un passage de Torah, elle devra se remémorer le verset « Je placerai toujours Hachem devant moi » et penser que D.ieu renouvelle la création et donne vie au monde par le mérite de la Torah. Au moment d’ouvrir le livre pour étudier, elle devra imaginer que le Roi des rois arrive, comme il est dit : « Partout où Je ferai mentionner Mon nom, Je viendrai vers toi et te bénirai ».

• Au moment de la prière, l’homme devra imaginer qu’Hachem prend chacun des mots qu’il prononce et en fait une parure pour Sa couronne.

Nous souhaitons à présent rapporter quelques idées qui figurent dans le livre Akhcharat Haavrékhim qui ont pour objectif de renforcer l’imagination et le sentiment au Service d’Hachem, afin de ressentir de stimuler notre enthousiasme :

• Lorsque vous étudiez la Torah, imaginez que par la sainteté du moment, un immense feu vous entoure et que s’ouvrent les sept cieux comme lors du don de la Torah.

• Lorsque vous accomplissez des Mitsvot, imaginez que des anges apparaissent et créent une enveloppe de sainteté autour de vous.

• Imaginez que devant vous se trouve un feu très haut qui atteint le ciel et que vous brisiez votre nature en tombant dans ce feu au nom de la sainteté divine.

• Avant la prière, imaginez que vous vous trouvez au Beth Hamikdach, face au Mizbéa’h.

Le Rav Wolbe écrit dans son livre Alé Chour : "Il imaginera que lui-même se trouve en bas du Har Sinaï avec les six cent mille âmes d’Israël, la montagne est entourée d’une flamme qui atteint le ciel et Moché Rabbénou se tient au sommet. Il commence à entendre par prophétie le premier commandement, mais il ressent une telle frayeur qu’il s’évanouit et ce n’est que la rosée de résurrection de la racine de la Torah, se répandant sur lui qui le ramène à la vie."