La Lune fait son apparition au début de chaque mois sous la forme d’un mince croissant qui grandit jusqu’à devenir « plein » en milieu du mois. Elle diminue ensuite jusqu’à disparaître, puis elle renaît à nouveau. Le jour du renouvellement de la Lune est le premier jour du mois juif – Roch ‘Hodech. La période qui sépare deux renouvellements est appelée lunaison. 

Les dates des fêtes juives aussi sont fixées à un certain jour du mois juif, celui prescrit dans la Torah. Pessa’h le 15 du mois de Nissan, Souccot le 15 Tichri, Yom Kippour le 10 Tichri etc.

Il est donc impératif de connaître précisément le cycle lunaire. Or le calcul du cycle lunaire soulève un problème mathématique fondamental pour l’astronomie, bien connu – le problème à N corps. Ce problème consiste à résoudre les équations du mouvement de Newton de N corps interagissant gravitationnellement en simultané. En bref, le mouvement simultané de la Terre, de la Lune et du Soleil qui interagissent ensemble, rend le calcul de la trajectoire de la lune très difficile à définir.

Ce n’est qu’à l’aide des satellites en orbites que le cycle de la Lune a été précisément établi.

Pourtant loin des satellites, le Talmud (Roch Hachana 25a) écrit il y a plus de 1500 ans rapporte une tradition datant depuis Moché Rabbénou où le calcul de la lunaison est absolument…exact !

Ainsi dit la Guémara : « Une fois, les cieux se sont liés aux brumes et l’on a vu une forme de lune le 29e jour du mois. Alors que le peuple allait proclamer Roch ‘Hodech, Rabban Gamliel leur dit : « le moment n’est pas encore venu, car dans la maison de mon père Abba (transmission remontant jusqu’au don de la Torah), on tenait comme principe que la lune se renouvelait au minimum tous les 29 jours et demi (12 heures), 2/3 d’heure et 73 parts »*

*(Une heure dans le Talmud est divisée en 1080 parts, suivant une division plus fine ; comme l’écrit Maïmonide (Hil’hot Kiddouch Ha’hodech chap.6, 2). La raison tient au fait que ce nombre est divisible par deux, quatre, huit, trois, six, neuf, cinq et dix ; ceci permet d’atteindre une précision de calcul maximal.)

Détail du calcul

Selon la Torah, la durée d’une lunaison est au minimum de :

29,5 + 2/3 heure + 73 parts d’heure.

  • 2/3 d’heure = 720 parts ; une heure comportant mille quatre-vingts parts
  • 793 parts = 73 parts + 720 parts 
  • 0,734259 heure = 793/1080 part d’heure
  • L’équivalent de 0,03059 jour = 0,734259/24 heure du jour
  • Auxquelles on ajoute les 29,5 jours : 29,53059 jours (=29,5 jours + 0,03059 jour)

Conclusion : une lunaison = 29,53059 jours !

Les résultats des astronomes grâce aux satellites

Carl Sagan, célèbre astronome américain, auteur du livre « Broca’s Brain » déduit par le biais de ses recherches en 1984, que la durée de renouvellement de la lune est de 29,530588 jours, le même chiffre obtenu dans le Talmud …à une fraction de seconde prêt !

Une recherche plus avancée réalisée à Berlin réduit encore l’écart infime qui sépare le décompte de la Torah de celui de la science moderne. Cette étude conclut que la durée totale d’une lunaison est de 29,530589.

Il est vrai qu’il y avait des savants comme Méton d’Athènes qui calculaient d’après le cycle lunaire en y ajoutant 7 mois lunaires tous les 19 ans, ou la fameuse machine d’Anticythère qui date plus ou moins de la même époque. Mais ils sont très loin de la précision du Talmud. D’ailleurs leur découverte ne date que l’époque de l’Exil babylonien où comme on le sait, beaucoup de nos savoirs antiques (depuis le don de la Torah) ont été partagés avec les nations du monde…

Pour finir

La Torah renferme en son sein encore beaucoup de secrets inédits que la science moderne découvre peu à peu. Il n’est pas étonnant que le livre édité par D.ieu renferme tous les secrets de la Création. C’est en considérant ces données extraordinaires qu’on est empreint d’une profonde humilité et d’un intense amour pour notre sainte Torah et son Auteur.