Qui n’a jamais passé de moments difficiles dans sa vie ? Un échec, une déception, un regret… Il y a quelques mois, une amie a perdu un être cher. Une autre a souffert d’une douloureuse déception sentimentale. Avec beaucoup de compassion, j’ai essayé de leur donner de la force et du courage. Comment ? Grâce aux précieux conseils de mes parents...

Nous avons toutes dans la vie des moments difficiles à passer, et moi aussi, à plusieurs reprises, j’aurais souvent pu me décourager, m’égarer, sans savoir comment continuer à avancer. Nos vies à tous sont marquées d’incertitudes et de moments imprévisibles et effrayants qui, contre toute attente, nous propulsent finalement vers le chemin que nous devons prendre.

Personnellement, je ne regrette rien, car chacun de mes « mauvais » choix m’a conduit aux bons endroits. Tout ce par quoi je suis passée n’est peut-être pas ce que je projetais, mais, finalement, c’était exactement ce que je devais faire.

Et chaque nouveau jour amène avec lui de nouvelles possibilités, une nouvelle page à écrire.

Yossef Hatsadik a su rester fidèle à ses valeurs, bien qu’étant dans un pays étranger, et, ce, parce qu’il gardait constamment dans son esprit l’image de son père, Ya’acov.

J’ai finalement suivi son exemple, car je suis toujours restée connectée à mes racines, en gardant en tête ce que mes parents m’ont inculqué. Leurs conseils et enseignements sont sacrés pour moi, ils m’accompagnent et me guident au jour le jour. Ils paraissent si simples, et pourtant… pas toujours évidents à appliquer. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils représentent des règles de base pour être heureux dans la vie, et je tenais à les partager avec vous...

Ne perds jamais confiance en D.ieu ! Même lorsqu’une situation semble sans issue, ta Emouna (foi) est la seule chose à laquelle te raccrocher. N’oublie jamais que chaque évènement de ta vie est d’une précision incroyable et que ton Créateur ne se trompe jamais. Chacune de nos vies est comme un livre : chaque chapitre a son importance, et ce n’est qu’une fois arrivée à la fin que l’on en comprend le sens.

Lorsque quelque chose ne va pas comme tu le souhaites, essaye de ne pas t’en attrister. Le fait même qu’une chose ne « tourne pas rond » pour toi est suffisant, ce serait dommage d’ajouter à cela de la tristesse. Permettre à une situation ou une personne de voler ton bonheur est entre tes mains, alors ne laisse personne entraver à ta sérénité et prends les choses avec du recul.

Les lettres du mot “Bésim’ha” (“dans la joie”) sont les mêmes que celles du mot “Ma’hchava” (“la pensée”) : être dans la joie dépend de ce à quoi tu penses. Si ton esprit est tout le temps préoccupé par ce que tu as raté ou ce que tu n’as pas, il te sera très difficile, pour ne pas dire impossible, d’être joyeuse. A l’inverse, si tu focalises ta pensée sur le positif, ton état d’esprit suivra, et la joie te comblera !

Ne laisse jamais la peur entrer dans ta vie. Seule la crainte de D.ieu est positive. La peur paralyse une personne et toute décision prise à partir de la peur est erronée. Garde en tête que tout ce qui arrive est pour ton bien, même si ce bien ne se voit pas dans l’immédiat. Si à bord d’un avion ou dans un bus, nous arrivons à rester sereines, sans même connaitre le conducteur, à plus forte raison soyons-le aussi dans notre vie, car nous savons que D.ieu Lui-même nous dirige.

Les biens matériels n’ont que peu de valeur, et rien ne sert d’être rempli matériellement si notre intérieur est vide. L’intérêt que l’on porte à l’argent ne se mesure qu’une fois qu’il est perdu, et il est bien dommage de s’apercevoir trop tard que l’argent ne fait réellement pas le bonheur. Malheureusement, combien de personnes passent leur vie à “courir après l’argent”, en perdant de vue leurs réelles priorités. Car on sait ce que notre argent nous rapporte, mais sait-on ce qu’il nous coûte ?

Mes parents m’ont appris à prendre les choses en main lorsque ma vie ne se déroule pas comme je l’espère et que je me sens perdue.

Ne te laisse pas emportée par la déception lorsque les choses ne vont pas comme prévu et que tu te sens « coincée » dans une situation.

Maintenant que tu es là où tu es, accepte-le. Rappelle-toi qui tu es, concentre-toi sur tes forces et non sur tes défauts, et utilise-les pour aller de l’avant et atteindre tes objectifs.

Le drame serait de ne jamais se retrouver et de se sentir constamment perdue.

Tu es ici maintenant, et c’est ce qui compte. Va de l’avant, et ne regarde plus en arrière…

Béhatsla’ha à toutes !