Le président fondateur de l’association de secouristes et d’identification des victimes, Yéhouda Meshi-Zahav, a perdu en janvier ses deux parents en l’espace de quelques jours, après qu’ils aient été contaminés par le Covid-19.

Une succession de drames et de deuils. Yéhouda Meshi-Zahav, président et fondateur de Zaka, organisation internationale de secours et d’identification des victimes, a perdu en une semaine ses deux parents du Covid-19.

Il a fait part dans ses déclarations de son immense tristesse, de sa foi intacte et renforcée dans les décrets divins, mais aussi d’un mécontentement vis-à-vis des mouvements minimisant, voire niant la pandémie mondiale ou encore les moyens de protection (masque, vaccin).

Zaka, dont les équipes sont formées pour la plupart de juifs orthodoxes, participent à des missions d’une extrême délicatesse, au rang desquelles l’identification des victimes du terrorisme, des accidents de la route, ainsi que la collecte des restes des corps et du sang pour enterrer les défunts avec la plus grande intégrité possible. Zaka est reconnue à l’échelle internationale notamment depuis son implication hors norme lors du tsunami en Asie du sud-est du 26 décembre 2004 ; le dévouement jour et nuit en Thaïlande, au Sri Lanka, en Inde et en Indonésie a valu à ses membres le surnom de « l’équipe qui dort parmi les morts », rapportait le journal australien Sydney Morning Herald.