Lundi 7 mars, un groupe de dix-huit Juifs ukrainiens a évacué un jour plus tôt la ville ukrainienne de Kharkiv, en raison d’une erreur d’organisation qui leur a finalement sauvé la vie d’un bombardement aérien.

Quand la bonté d’Hachem agit pour Son peuple dans chaque recoin du monde, même le plus obscur… en l’occurrence à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine. La ville, qui comptait près d’un million et demi d’habitants au début de l’année civile, subit de lourds bombardements aériens depuis le début de l’invasion russe, le jeudi 24 février dernier. Sa proximité avec la frontière de la fédération de Russie - 25 petits kilomètres - en fait une cible privilégiée d’un point de vue militaire pour l’armée russe.

En début de semaine, les ‘Hassidim ‘Habad, constatant l’état de siège de la ville et les dangers que font peser les bombardements répétés sur la population civile, décident de participer à l’évacuation de la communauté juive de la ville, qui était estimée à près de 50 000 âmes au début des années 2000.

Deux groupes sont organisés dans le cadre des couloirs d’évacuation : le premier doit fuir la ville le lundi 7 mars, et le second le lendemain, le mardi. Dans la panique et la confusion générales, le deuxième groupe fuit la ville lundi 7 mars à la place du premier ! Une fois le bus parti, les Chlou’him ‘Habad réalisent cette erreur mais décident de ne pas retarder le processus d’évacuation, et intervertissent donc les dates de départ : le deuxième groupe partira donc le lendemain, le mardi 8 mars au lieu du lundi 7.

Il apparaît manifestement que cette confusion ait été voulue en "haut lieu" : mardi 8 mars matin, le bâtiment où étaient réfugiés les dix-huit Juifs qui auraient dû s’y trouver a été entièrement détruit par une lourde frappe aérienne de l’aviation russe.

Ce groupe a échappé à une mort sans phrase, grâce à un contretemps, une confusion. Comme nous devrions apprendre à apprécier les contretemps, les retards de bus et autres petits tracas du quotidien ! La Providence divine agit partout et dans chaque détail de notre vie, à nous de La voir et de remercier Hachem pour Ses miracles : puissions-nous mériter Son amour et Sa protection jusqu’à la Guéoula.