Le monde entier a suivi avec beaucoup d’intérêt les élections présidentielles aux Etats-Unis afin de savoir qui dirigera pendant les 4 années à venir la plus grande puissance mondiale. 

Cette fois, il ne s’agissait pas de la rivalité classique entre Démocrates et Républicains, mais d’un vote “pour ou contre Trump” (ressemblance étrange avec le “pour ou contre Bibi” en Israël...).Ce chef d’Etat hors du commun a souvent bousculé le politically correct et a essayé d’imposer ses conceptions un peu partout dans le monde, se faisant des amis et des ennemis mais ne laissant personne indifférent ; d’où la lutte farouche qui a marqué ces dernières élections. Tous les moyens - même illégaux - ont été mis en place pour l'écarter du pouvoir, avec l’appui massif des médias et des réseaux sociaux.

Il est certain qu’en Israël, on ne peut que regretter son départ de la Maison Blanche, car jamais on avait joui d’une telle coopération avec un président américain. Il a réalisé pour ce pays l’impossible, comme le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, les accords de paix avec des pays musulmans, la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan (sans compter ce qu’il a fait pour le peuple juif en Diaspora) ; difficile de comprendre après cela que l’électorat “juif” d’Amérique ait voté massivement pour Biden.

On a pu reprocher à Donald Trump certaines attitudes et décisions qui lui ont d’ailleurs valu de fortes critiques, mais dans deux domaines on doit reconnaître ses qualités. Tout d’abord ce personnage coloré, fougueux et imprévisible va étonner et déconcerter ses interlocuteurs par son franc-parler, sa détermination, faisant fi de tout protocole qui, à ses yeux, paralyse la réalisation de projets urgents. En fait, ce président n’est pas passé par une formation politique et c’est guidé par son flair de businessman qu’il parviendra à obtenir des victoires, là où d'autres ont baissé les bras depuis longtemps. Il restera fidèle à son agenda électoral et réalisera la plupart de ses promesses. Il démontrera que lorsque l’on est convaincu qu’un changement s’impose, le seul véritable obstacle à sa réalisation, c’est la faiblesse. 

L’autre domaine dans lequel  Trump va se distinguer : sa faculté d’appeler les choses par leur nom, sans bégayer et sans s’embourber dans des considérations brumeuses. Sa définition du mal et du bien est on ne peut plus claire et ne peut être récupérée par des esprits pernicieux. Il n’hésitera pas non plus à lever le doigt vers le ciel en déclarant que certains problèmes ne sont pas dans les mains de l’homme et leurs solutions ne dépendent que du véritable Boss (D.ieu). Propos presque “répréhensibles” pour le chef de la plus grande démocratie du monde, à l’heure où l’on ne parle que de la toute-puissance scientifique et technologique de l’homme. En fait, son message provient d’une éducation conservatrice qui tire sa source de la Bible et avec lequel la moitié des Américains s’identifient.

Trump a perdu (apparemment !) ces élections et doit quitter la présidence, au grand regret de millions de personnes aux USA et dans le monde. Son remplaçant Biden (conseillé par Obama qui, dans les coulisses, tire les ficelles) parle d’ailleurs déjà d’un retour aux accords avec l’Iran, et le fait même que les dirigeants iraniens se félicitent du résultat des élections et que dans les rues de Gaza on fête sa victoire, sont des signes inquiétants pour les habitants de Tsion. 

Mais le Klal Israël a appris au cours de sa longue histoire qu’il ne doit mettre sa confiance qu’en l’Eternel.   

So don’t worry ‘Am Israel, in G.od we trust !