On n’a toujours pas retrouvé de trace de l’avion de la Malaysia Airlines qui a disparu dans la nuit de vendredi à samedi, ce 8 mars 2014. Le Boeing 777 a disparu des écrans radar une heure après avoir décollé. Il contenait 239 personnes de 14 nationalités différentes. L’appareil effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin.

En marge de cette disparition, on rapporte l’histoire assez extraordinaire d’un homme d’affaires Juif qui aurait dû se trouver à bord de cet avion…

Andy est un homme d’affaires non-religieux qui dans le cadre de ses voyages d’affaires devait se rendre de Kuala Lumpur à Pékin. Il contacta par mail un agent de voyage israélien et lui demanda de lui réserver une place sur ce vol qui devait quitter Kuala Lumpur vendredi soir vers 0h40, c'est-à-dire en plein Chabbat.

A sa grande surprise, l’agent de voyage lui rétorqua que ses convictions religieuses ne lui permettaient pas de réserver un vol pendant Chabbat pour un coreligionnaire… et lui proposa d’emprunter le vol de vendredi matin. Après réflexion, Andy accepta la proposition de l’agent de voyage et lui demanda de l’aider à trouver une adresse où passer le Chabbat à Pékin…

Motsaé Chabbath, après que l’on a annoncé depuis près de 24h la disparition de l’avion, Andy envoie un mail à son agent de voyage, en ces termes : « C’est un vrai miracle ! Je ne sais comment vous remercier… Vous m’avez sauvé la vie ! ». Ce dernier lui répond : « Je n’ai été que la bouée de sauvetage. C’est Hachem et Son Chabbath qui vous ont sauvé la vie. Vous leur devez quelque chose… » 

Cette histoire extraordinaire n’est pas sans rappeler les mots du célèbre piyout (chant liturgique) composé par Ibn-Ezra : « Ki échméra Chabbath, El yichméréni » (Lorsque je respecte le Chabbath, D.ieu me protège).

L’auteur de ce piyout exprime ici l’idée sublime que celui qui respecte le Chabbath, qui le garde littéralement, sera lui aussi gardé par D.ieu. Les paroles de nos Sages sont divinement inspirées, et l’histoire que nous venons de raconter en est une illustration parfaite.

Souhaitons que ce récit hors du commun inspire nos frères qui ne respectent pas encore le Chabbat à franchir ce pas décisif : il n’y a rien à perdre mais bien au contraire tout à gagner...