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Expliquer mon choix d'une vie d'Avrekh

Rédigé le Dimanche 8 Mars 2015
La question de Lea Z.

Kvod Harav,

En tant que jeune fille, j'aspire à me marier avec un Avrekh (qui étudie à plein temps), donc parallèlement je devrais travailler pour aider à la subsistance.

Que répondre aux proches qui affirment que l'homme doit tout faire pour gagner la Parnassa et que la femme n'a rien à faire au travail ?

La réponse de Arié HADDAD
Arié HADDAD
735 réponses

Bonjour Léa,

Avant tout, sachez que votre choix est le plus beau qui soit, car en tant que femme d'Avrekh, vous n'œuvrerez pas seulement pour votre bien (dans ce monde-ci et le monde futur) celui de votre mari et enfants, mais aussi pour tout le peuple juif en vous sacrifiant afin qu'il compte un Talmid 'Hakham de plus qui pourra le guider ! Puissiez-vous mériter un mari sérieux qui aime la Torah et vous honore !

Quant à votre question, je pense que ce qui gêne vos proches n'est pas l'idée que votre mari n'ira pas travailler alors que vous vous y préparez, mais plutôt un blocage sur votre choix d'épouser un Avrekh...

Je voudrais justifier mon opinion ainsi : si vos proches ne comprennent pas l'intérêt de se marier avec un Avrekh, c'est sans doute qu'ils sont éloignés du monde de l'Etude de la Torah et qu'il s'agit de personnes modernes, ouvertes, etc. Alors je pose une question : qui, de nos jours, est offusqué par le travail des femmes ? Vos proches sont-ils choqués que certaines d'entre elles soient secrétaires de direction, directrice des ressources humaines, psychologues, médecins, avocates, enseignantes ? Même dans une approche ultra-orthodoxe de la société, il est nécessaire (souvent pour des raisons de non-mixité) de pouvoir trouver des postes occupés par des femmes !

Dès lors, en quoi leur maris seraient-ils fautifs d'aller étudier ? La gestion du foyer est, à ma connaissance, une affaire strictement personnelle, et tant que l'on ne demande pas d'aide, cela ne regarde personne d'autre que les intéressés... Mais sans doute vos proches sont-ils animés d'une bonne intention et qu'ils craignent que vous soyez dans le manque. Vous pouvez alors leur répondre que vous assumez de vivre une vie plus simple les premières années et que de toutes les façons, le jour où le besoin s'en fera sentir, une consultation auprès d'un Rav permettra de décider que le mari s'implique plus dans la Parnassa du foyer. Après avoir étudié de bonnes années au Collel, on peut déjà faire beaucoup de choses intéressantes (enseignement, spécialisation dans la Halakha, activités communautaires, etc.).

Le mieux est sans doute de dédramatiser en présentant le tout avec des critères rationnels et rassurants, ce qui sera par la même l'occasion un Kiddouch Hachem.

Béhatsla'ha Rabba et Kol Touv.

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