Si un scientifique vous interpelle un jour et vous conjure de bien vouloir admettre que, selon la théorie de l’évolution, l’homme et la femme descendraient du singe, n’ayez crainte, vous pourrez lui affirmer sans sourciller que, oui, lui peut-être, descend effectivement d’un singe, mais… pas nous ;-) 

En effet, nos Sages, dans les Pirké Avot, nous enjoignent : « Sache que répondre » (2, 14), afin que jamais, nous ne nous taisions au moment où il est formellement proscrit à un juif de se taire !

Voici donc quelques lignes qui nous permettront à toutes de savoir répondre à l’argument historique et hérétique, qui nous incite à vouloir croire que, nous, créatures complexes et perfectionnées, descendons de vulgaires animaux !

Entre autres arguments, on nous avancera qu’une étude (2005) menée entre le MIT et Harvard, a clairement permis de montrer que nous avons, avec ces drôles de bêtes, 96% de gênes en commun.

Or, notre Torah nous enseigne que le premier être humain, Adam Harichone, a été fabriqué à partir de la terre, avant que ne lui soit insufflée une âme Divine : « L’Eternel façonna l’homme, poussière détachée du sol, fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. » (Béréchit 2, 7)

Alors, comment la Torah pourrait-elle nous expliquer cette flagrante ressemblance génétique ?

Le plus simplement du monde, si ces mêmes scientifiques avaient l’immense privilège de puiser les réponses à leurs interrogations dans le bon endroit (attention, ceci est une immense opportunité de business pour tout un chacun : devenir un scientifique qui cherche les questions auxquelles la Torah répond… plus simple que chercher les réponses des questions qu’inventent les hommes, non ? Et assurément très juteux !).

La Torah répond en effet que ce sont les singes qui descendent de l’homme, et non l’inverse !

Voici quelques pistes à rétorquer à votre interlocuteur, pistes non élucidées à ce jour :

- Qu’est-ce qui aurait engendré la transition entre le singe, animal, et l’être doué d’un langage complexe ? Une soudaine prise de conscience que la vie animale était trop exiguë, qu’il était grand temps d’évoluer ?

- Comment se sont opérées encore les milliards de petites et grandes transformations physiologiques nécessaires à la mutation d’un singe, à celle d’un homme ? Et pourquoi ?

- Encore, comment l’emboîtement entre la boîte crânienne et la colonne vertébrale s’est-elle inversée, de la bête à l’homme ? (Chez le singe, cet emboîtement se fait à l’arrière de la boîte crânienne, et au-dessous chez l’homme.)

- A quoi ces nombreux processus de transformations sont-ils dus, au hasard ?

Oyé, oyé, scientifiques, la voici la réponse que vous ne vous voudrez de toute façon pas entendre (au risque de devoir accepter l’existence d’un unique Créateur et de Sa volonté…) !

Le Talmud (Sanhédrin 109a) relate l’épreuve de force qu’ont voulu mener les constructeurs, rebelles contre Hachem, de la Tour de Babel (il y a environ 4000 ans). Parmi les trois groupes de constructeurs, l’un a dit : « Nous monterons et nous y ferons la guerre. (…) Celui qui disait qu’il y monterait pour y faire la guerre, ils (ses membres) sont devenus des singes. »

Cette nouvelle date donc, en ce qui nous concerne, d’il y a 1700 ans (écriture du Talmud). Cette même nouvelle qui nous explique simplement qu’en effet, certains hommes ont été diminués en certaines catégories de singes et de chimpanzés, de par leur comportement, qui a engendré cette triste destinée (et qui explique donc la forte ressemblance génétique).

Il est en effet clairement plus logique qu’un être aussi complexe que l’être humain se soit détérioré, plutôt qu’une créature bien moins performante se soit subitement raffinée et améliorée, sans aucune intervention extérieure…

Vous voici ainsi préparées à réduire votre interlocuteur au silence ☺

Kol Touv !

Cet article a été entièrement sourcé du livre "La révolution 2"