Les filles des établissements scolaires juifs religieux en Israël ont obtenu des résultats aux examens de comptabilité qui ont surperformé les taux de réussite des autres écoles d’Israël. Les clés de leur réussite ? Travail et prières…

On n’était pas loin de la réussite maximale. Aux examens de comptabilité de l'automne 2022, les filles fréquentant les séminaires Beth Ya’akov - les établissements scolaires juifs religieux pour filles - ont obtenu un taux de réussite remarquable de 96%. Remarquable, le mot est faible. Ce score est en effet plus impressionnant encore si l’on regarde les résultats des autres universités du pays. L’université de Bar Ilan prend la seconde place, loin derrière, avec 67% de réussite, puis l’université de ‘Haïfa avec 60%, l’université de Tel Aviv seulement 54% et l’université hébraïque clôt la marche avec un tiers d’étudiants ayant réussi le concours.

Pour l’ancienne directrice du conseil de la comptabilité d’Israël, “il ne fait aucun doute que la contribution des séminaires à la profession sera importante. Cela amènera de nombreuses autres filles à rejoindre ces études et les séminaires Beth Ya’akov deviendront l'une des principales institutions d'enseignement de la comptabilité.”

Travail et Téfila, facteurs clés de succès

Interrogées par les médias sur les raisons de leur succès phénoménal, les filles ont indiqué s’être investies sans relâche au cours des deux dernières années. Ma’ayan, qui a brillamment réussi le concours, a tout simplement fait savoir que “notre objectif était d’étudier, d’obtenir une certification et de travailler. Lorsque vous êtes orientés vers un objectif, vous allez jusqu’au bout.”

Une vision simple et résolument orientée vers l’objectif final, sans la pollution des smartphones et autres distractions dangereuses qui nuisent au développement productif et à la concentration. “Il n’y avait rien, aucune distraction, entre nous et le diplôme”, confirme Ma’ayan. Le sérieux, la concentration et l’assiduité sont des critères de réussite certes essentiels ; mais sont-ils les seuls ? Non, rappelle la jeune ‘Haya, elle aussi fraîchement diplômée. “Une semaine avant l’examen, j’ai demandé à tout mon entourage de prier pour ma réussite. La veille, nous avons été très nombreuses à aller au Kotel pour prier D.ieu de nous accorder la réussite. Et ma tante a lu des Téhilim pendant toute la durée de mon examen !”

Lier la prière et la Hichtadlout, en bannissant tous les motifs de déconcentration pour atteindre nos objectifs, voici un programme exemplaire !