Voici les paroles exprimées par deux de nos plus grands rabbins de la génération, à l'occasion des "sept jours" de l'attentat à Har Nof qui a notamment coûté la vie à 4 hommes de bien en pleine synagogue.
 

* Le Rav Aharon Leib Steinman a déclaré  « Il est écrit dans le verset : "Ménaché répandit aussi le sang innocent en si grande abondance que Jérusalem en était remplie d'une extrémité à l'autre, sans parler du crime d'avoir induit Yéhouda à faire le mal aux yeux de l'Eternel.". »

« Nous voyons de là que s’il manque un Tsadik (juste), c’est comme si le monde avait été détruit. Malheureusement, dans notre génération, nous ne pouvons pas nous comparer à la génération du prophète Isaïe, mais dans notre génération, nous voyons en cela une destruction du monde. Des gens tués avec leur Talith et leurs Téfilines pendant la Téfila. Pour notre génération, c’est terrible et épouvantable ce qu’il nous est arrivé. »

« Chacun doit se renforcer et apprendre de cela, se renforcer autant que possible dans la Torah et la Yirat Chamayim (crainte du ciel). Et Hakadoch Baroukh Hou fera en sorte de ne pas ajouter encore à notre malheur. »


* Rabbi ‘Haïm Kanievsky, ayant eu des difficultés à se rendre au rassemblement à l’occasion des Chiva’ à Har Nof, a envoyé une lettre de Hesped et de renforcement aux participants. Il était censé se rendre au rassemblement mais en a été empêché en raison des conditions météorologiques.

Dans sa lettre, Rabbi ‘Haïm a écrit : « Je n’ai pas été en mesure de me rendre au rassemblement de renforcement et de réveil en vue du terrible malheur ayant choqué tout le monde dans la synagogue Bné Torah, dirigé par le Gaon Rabbi Its’hak Mordékhaï Hacohen Roubin chlita, où les ennemis sont venus en pleine prière de la ‘Amida et ont tué sans compassion, à D.ieu ne plaise. »

« Peut-être que cela vient pour nous faire prendre conscience que nous devons nous renforcer dans le respect dû au Beth Hamidrach (maison d’étude) et de n’y prononcer que des paroles indispensables, et à plus forte raison de ne pas faire de Lachon Hara’ (médisance) ou de mépriser les Talmidé ‘Hakhamim (Sages en Torah). Et Hachem dira à nos malheurs de s’arrêter. »