L’Amérique est en deuil : l’astronaute Neil Armstrong, connu comme le premier homme ayant marché sur la Lune, est décédé ce samedi 25 août à l’âge de 82 ans.

Il avait débuté sa carrière en servant l’armée en tant que pilote d’avions de chasse, contribuant ainsi puissamment au développement de sa force aérienne.

Il avait ensuite été sélectionné pour la mission Apollo 11 ayant pour objectif de se poser sur la Lune.

C’est ainsi que le 21 Juillet 1969, à 2h56 du matin, il a été le premier homme à fouler le sol lunaire.

Il a alors prononcé la phrase qui l’a fait entrer dans l’Histoire : « C’est un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’Humanité ! »

Si on ne peut nier le caractère exceptionnel de cette expérience humaine, jalousée par de nombreux « simples terriens », on peut toutefois se demander si la conquête de l’Espace en général et l’exploration de la Lune en particulier, constituent réellement « un grand pas pour l’Humanité ».

En dehors de l’exploit technologique, et plus fondamentalement, de quoi l’homme a-t-il le plus besoin, d’explorer les planètes comme la Lune ou Mars, ou de chercher dans la profondeur de son être le sens véritable de son existence terrestre ?

Il semble d’ailleurs que Neil Armstrong ait envisagé, au moins dans une certaine mesure, cette interrogation. Les témoignages de ses proches abondent dans le sens qu’il est resté humble, fuyant les honneurs, bien qu’élevé au rang d’héros national.

Il a choisi de passer ses dernières années dans la discrétion d’un ranch de l’Ohio, sa région natale. De nombreuses personnes se sont interrogées sur ce choix, sans trouver de réponse.

Peut-on y voir le signe d’une profondeur de pensée et d’une perception de la vérité ?...