Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

פִּֽינְחָ֨ס בֶּן־אֶלְעָזָ֜ר בֶּן־אַהֲרֹ֣ן הַכֹּהֵ֗ן הֵשִׁ֤יב אֶת־חֲמָתִי֙ מֵעַ֣ל בְּנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֔ל בְּקַנְא֥וֹ אֶת־קִנְאָתִ֖י בְּתוֹכָ֑ם וְלֹא־כִלִּ֥יתִי אֶת־בְּנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֖ל בְּקִנְאָתִֽי׃

« Pin’has, fils d'Eléazar, fils d'Aaron le pontife, a détourné Ma colère de dessus les enfants d'Israël, en se montrant jaloux de Ma cause au milieu d'eux, en sorte que Je n'ai pas anéanti les enfants d'Israël, dans Mon indignation. » (25,11)

En quoi le récit avec Zimri est-il lié à Rabbi Akiva ?

  • Le fléau causé par Zimri et la princesse Midyanite a tué 24 000 personnes.[1]
  • Rabbi Akiva était une réincarnation de Zimri. Il y est fait allusion par Guématria, la valeur numérique de « Akiva ben Yossef », qui a la même valeur numérique que « Zimri ben Salu », à une différence de trois près, pour les mots eux-mêmes. Donc, Rabbi Akiva a perdu 24 000 élèves comme rectification de ces personnes mortes antérieurement. [2]
  • Cette même tradition soutient que Rabbi Akiva lui-même a été une réincarnation[3] de Zimri/Chekhem et la troisième épouse de Rabbi Akiva,[4] qui était une convertie, a été une réincarnation de Kozbi/Dina.[5] Les 24 000 élèves de Rabbi Akiva[6] ont été mis en parallèle avec les 24 000 individus ayant péri dans le désert pour avoir pris la défense de Zimri, et les 24 000 morts à Chekhem pour la même raison,[7] tous s’étant montré trop stricts.

 

וְשֵׁ֥ם בַּת־אָשֵׁ֖ר שָֽׂרַח׃

« Puis la fille d’Acher, nommée Séra’h. » (26,46)

Pourquoi Séra’h est-elle la seule fille mentionnée ?

  • Bien qu’aucune autre fille ne soit citée, Séra’h est mentionnée, car elle a été la seule à délivrer à Ya’acov la bonne nouvelle que Yossef était vivant. En conséquence, elle mérita de vivre une très longue vie et d’entrer vivante au Paradis, accompagnée de 600 000 anges. D’autres affirment que cette Séra’h était en réalité une belle-fille d’un autre père.[8]

 

אַךְ־בְּגוֹרָ֕ל יֵחָלֵ֖ק אֶת־הָאָ֑רֶץ לִשְׁמ֥וֹת מַטּוֹת־אֲבֹתָ֖ם יִנְחָֽלוּ׃

« Toutefois, c'est au sort qu'on distribuera le pays ; chacun aura son lot selon la désignation de sa tribu paternelle. » (26,55)

Comment la terre a-t-elle été divisée ?

  • L’allocation territoriale exacte pour chaque tribu était déterminée par tirage au sort ainsi que par orientation Divine. Le pays a été partagé en 12 régions et 12 lots ont été marqués, un par tribu. En portant les Ourim Vétoumim, Elazar le Cohen annonçait le territoire sur le point d’être tiré au sort, puis le chef du Sanhédrin tirait un lot de la boîte. On nous révèle que le lot lui-même parlait miraculeusement, avant même qu’il ait la chance de le lire à voix haute. C’est le sens profond de l’expression « Al Pi Goral/ au sort. ».[9]

Comment pouvait-on garantir que chaque tribu recevait la taille adéquate de territoire ?

  • Autre miracle : la loterie correspondait parfaitement à chaque tribu en fonction de la taille du territoire dont elle avait besoin. Il existe d’autres opinions sur la manière dont la Terre fut divisée.[10]

 

יִפְקֹ֣ד יְהוָ֔ה אֱלֹהֵ֥י הָרוּחֹ֖ת לְכָל־בָּשָׂ֑ר אִ֖ישׁ עַל־הָעֵדָֽה׃

« Que l'Éternel, le D.ieu des esprits de toute chair, institue un chef sur cette communauté. » (27,16)

Le fils de Moché était-il l’héritier légitime supposé lui succéder ?

  • A l’origine, Moché suggéra à Hachem que ses propres fils héritent de sa position.[11]
  • Moché fit cette demande, en dépit du fait qu’Eldad et Médad avaient déjà révélé que Yéhochoua serait son successeur.[12]
  • Guerchon, fils aîné de Moché, ayant entendu la prophétie, accourut pour en informer Moché devant Yéhochou'a.[13]

 

[1] Rachi

[2] Mégalé Amoukot; Vaet’hanan 88 au nom du Ari zal; Rav Naftali Bachrach; Emek Hamélekh 5, chapitre 69 ; Yalkout Réouvéni ; Parachat Balak ; Rabbi Ména’hem Azarya DeFano ; Séfer Guilgoulé Néchamot, section 20.

[3] Yalkout Réouvéni, Parachat Pin’has et Guilgoulim ; Kéhilat Yaakov : Ayin Kouf

[4] Rabbi Akiva a été marié avant de devenir un sage (Chabbath 127b). Dans cette Guémara, un travailleur anonyme, qui avait une épouse et des enfants, est identifié (Voir Rav Ahai Gaon, Parachat Chémot) à Akiva ben Yossef. Plus tard, Akiva épousa la fille de Ben Kalba Savoua (Kétouvot 62b, Nédarim 50a), puis épousa ensuite la veuve de Turnus Rufus.

[5] Kéhilot Ya'acov

[6] Yévamot 62b

[7] Mégalé Amoukot

[8] Abrabanel ; Targoum Yonatan; Ramban

[9] Mé’am Lo’ez

[10] ‘Hilouk Ha’arets par le Kli Yakar à la fin de Yéhochou'a.

[11] Rachi

[12] Bamidbar 11:28; Sanhédrin 17a; Sifri

[13] Bamidbar 11:27; Rachi