L'Histoire s'écrit aussi avec des anecdotes.

À travers elles, on comprend une mentalité, un état d'esprit, une énergie toxique qui traverse un peuple, en l'occurrence la race germaine.

Défaits 20 ans plus tôt par les Alliés, les Allemands sont rongés d'amertume, de colère, de haine et de sentiment d'injustice, contre ceux qui les ont vaincus et humiliés.

Mais c'est l'auto-apitoiement, à la consistance visqueuse, aux relents de putréfaction, qui constituera la matière inflammable qui bientôt explosera sur le monde entier, et dont les éclats les plus tranchants s'abattront principalement sur les Juifs. 

L'anecdote en question sur la Nuit de Cristal, (méga-pogrom organisé par Goebbels, le ministre de la propagande, ou des centaines de Juifs trouvèrent la mort, 35 000 furent déportés vers Dachau ou Buchenwald, 1500 synagogues incendiées et presque 8000 commerces saccagés), la voici :

"Suite au pogrom du 9 novembre 1938, la communauté juive sera taxée d'une énorme amende pour cause de tapage nocturne."

Toute la Germanité bestiale et stupide, au faciès porcin, fière de sa force et de ses fées, de ses clairières à ogres, résumée en une phrase.

Ça s’est passé un…9 novembre 1938 - Un pogrom géant éclate dans  

C'est ça, l'Allemagne qui a choisi de mettre Hitler à sa tête. 

L'écrivain juif allemand, Stephan Zweig, n'y tenant plus, ne pouvant se résigner à croire que sa belle Deutschland, celle de Goethe et de Beethoven serait devenue la proie de ces hooligans, mettra fin à ses jour dans son exil brésilien.

Est-ce qu'une déception pour l'Allemagne valait la peine d'y perdre sa vie ?

Les Juifs assimilés nous étonneront toujours...

Et qu'on ne s'y méprenne pas : il n'y eut pas deux Allemagnes, celle cultivée et raffinée des Lieder de Schubert, que languit Zweig, et celle débauchée, des SA.

À l'heure du Führer, l'une comme l'autre manifesteront une brutalité animale à laquelle jamais le monde ne fut confronté jusqu'alors. 

Ça s’est passé un…9 novembre 1938 - Un pogrom géant éclate dans  


Nos Textes Saints l'on dit : « Ainsi parle l’Éternel : "As-tu tué et même hérité ?" (Rois 21:19) ».

Le prophète Élie adresse ces paroles au roi A’hav, après qu’il a fait tuer un homme (Naboth) pour lui prendre sa vigne. C’est la dénonciation puissante de l’abus de pouvoir : commettre un meurtre et profiter ensuite du fruit de ce crime. 

Mais les Germains ont fait encore plus fort : non seulement ils profiteront du saccage en pillant les victimes, mais ils les accuseront des émeutes et les feront payer 1 milliard de Reichsmarks (5 milliards aujourd'hui), pour les dégâts causés.

On tue, on pille, on désacralise, on torture, on emprisonne et on récolte un impôt de ces moissons de sang, pour "tapage nocturne" !

'Amalek dans toute sa splendeur...

La fin du verset dit :

« À l’endroit où les chiens ont léché le sang de Naboth, les chiens lécheront aussi ton propre sang. »

'Essav, c'est promis, n'aura pas le dernier mot.