Lorsque deux personnes [isolées en dehors d’une ville à l’entrée de Chabbat se trouvent côte à côte],
de telle manière qu’une partie [des 4] coudées [entourant] l’une, pénètrent [les] 4 coudées de l’autre, il leur est permis de mettre en commun [leur nourriture] et de [la] manger au « centre ».
Ceci, à condition que l’une ne fasse pas passer [la nourriture] au-delà de ses [4 coudées] vers celles de son partenaire.
S’ils étaient trois, [de telle sorte que] celui qui se trouvait au centre [avait ses 4 coudées personnelles] inscrites dans celles [des deux autres] ; il lui est permis [d’effectuer des manipulations] vers chacun d’eux, [de même qu’]il leur est permis [d’effectuer des manipulations] avec lui.
[Toutefois], les deux se trouvant aux extrémités ne peuvent effectuer [de manipulations] l’un avec l’autre.
Rabbi Chim’on a dit : à quoi cela ressemble-t- il ? A trois cours [adjacentes] ouvertes l’une sur l’autre, et desservant un [même] « Domaine Public » ;
dans la mesure où les personnes [habitants les cours se trouvant] aux extrémités ont effectué un ‘Erouv avec [ceux de] la cour centrale, il est permis de transporter de cette dernière vers celles-là et de celles-là vers celle-ci.
[Par contre, les habitants] des deux [cours situées] aux extrémités n’ont pas le droit [de transporter] de l’une à l’autre.