Suis-je une bonne maman ?
Existe-t-il un modèle de la "maman parfaite" ?
Y a-t-il une recette inratable pour être une mère exemplaire ?
Chaque soir, ces questions tournent en boucle dans ma tête.
Mon bébé me regarde comme si j’étais son soleil, avec un sourire qui illumine tout son petit visage.
Ses yeux semblent dire : « Je t’aime, j’ai confiance en toi ! »
Mais au fond, petit être vulnérable, peux-tu vraiment me faire confiance ?
Est-ce que je lui prépare des repas équilibrés ? Est-ce que je joue assez avec elle ? Est-ce que je lui consacre suffisamment de temps ? Suis-je à la hauteur de son amour et de sa confiance ?
Ces questions me hantent chaque soir avant de me coucher. Et chaque nuit, je me promets de prendre encore plus soin de ce petit trésor. C’est un peu comme une résolution de Roch Hachana, sauf que c’est tous les soirs ! Parfois, j’ai l’impression d’être la seule à courir après la perfection dans ce grand cirque qu’est la maternité.
Vous savez, comme la confiture Bonne Maman, dont chaque pot est parfaitement étiqueté ? J’aimerais être celle qui se lève à l’aube pour faire du yoga avant de préparer des repas équilibrés… Celle-là même qui semble avoir tout sous contrôle alors qu'en réalité je me bats avec un biberon renversé et une tétine perdue.
Et là, je réalise qu’il serait peut-être temps de me traiter avec la même bienveillance. Suis-je bonne pour moi-même ? Mon enfant me renvoie sans cesse à moi-même, à l’amour que je dois me porter, et à la manière dont je dois me regarder : avec bienveillance et tendresse.
Nos Sages nous disent : « Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? »
Et vous, mes chères mamans, avez-vous parfois l’impression que nous devons être tout pour tout le monde, tout en nous oubliant nous-mêmes ?
Il est temps de se traiter avec la même douceur que nous offrons à nos enfants. Nous avons le droit de nous accorder du temps, d’être tendres avec nous-mêmes, et de reconnaître que la perfection est un mythe !
Levons nos verres à la maternité !
Ensemble, nous pouvons être des mamans imparfaites… mais pleines d’amour.





