Petit bout de chou rentre à la crèche !
Dit comme ça, on dirait une simple formalité… sauf que non. Pour moi, c’est une étape colossale.
Des épreuves, j’en ai eues — mais me séparer, ne serait-ce que quelques heures, de mon bébé ? Mission impossible pour la maman louve que je suis.
Et puis là, plot twist : on m’annonce que Sheyna serait placée dans une classe avec des enfants très malades, certains avec perfusion, d’autres porteurs de trisomie 21 sévère…
Je suis rentrée complètement bouleversée. Mon esprit a commencé à tourner à 200 à l’heure :
“Va-t-elle parler ? Marcher ? Se développer correctement ? Et si elle restait toujours dans des classes spécialisées ?”
Je ne voyais plus une crèche, mais un petit hôpital miniature. Mon cœur criait : “Non, pas mon bébé !”
Autant dire que mes nuits sont vite devenues des marathons de pensées angoissées.
Heureusement, un ange gardien est descendu du ciel : une amie dont le fils a aussi une trisomie 21. Après m’avoir écoutée pleurer, elle a pris les choses en main.
Ni une ni deux, elle débarque dans le bureau de la directrice de la crèche et lui sort, posée mais ferme :
“Soit Sheyna est dans un groupe adapté à son niveau, soit sa maman la retire du Ma'on.”
Bam.
Le genre d’amie qu’on devrait toutes avoir !
Résultat : Sheyna est maintenant dans une section avec des enfants qui ont, comme elle, quelques petites difficultés, mais qui progressent super bien.
On a fait une rentrée ultra progressive — histoire de la rassurer, et surtout de m’apprendre à lâcher prise (spoiler : pas encore gagné...).
Et devinez quoi ? Elle a adoré ! Elle a joué, rigolé, partagé… Bref, j’étais la maman la plus fière du monde.
Jusqu’à ce qu’un vilain virus s’invite à la fête.
Retour à la maison, mouchoirs et câlins à volonté.
Alors oui, je l’avoue… Je suis un peu ravie de la garder encore près de moi.
Suis-je une mère indigne ? Peut-être.
Dois-je consulter pour apprendre à couper le cordon ? Probablement !
Et vous, les mamans (et papas !), comment s’est passée la rentrée de votre trésor ?
Racontez-moi, qu’on pleure (et rigole) ensemble !





