La diversification alimentaire, c’est un sujet sur lequel on entend beaucoup de choses. En théorie, il s’agit de faire découvrir progressivement de nouvelles saveurs à bébé. Jusque-là, rien de nouveau, n’est-ce pas ?

Mais chez moi, la situation se complique !

Mon petit bout ne veut absolument pas de la bouillie fade du genre “maison de retraite” ou “hôpital”. Vous savez, le style purée de pommes de terre-carottes sans épices ni saveur.

Sheyna, elle, veut manger comme maman ! Si j’essaie de lui donner le même plat que moi, sans les épices, elle me démasque instantanément. Comment fait-elle ? Un radar intégré ?
Les concombres… ? Pensez-vous ! Sacrilège ! Quelle fadeur ! Elle ne les met même pas en bouche !

Madame, du haut de ses un an, a des goûts bien affirmés : elle adore les pâtes pleines de fromage, la pizza, la charcuterie et le couscous parfumé qui embaume toute la maison pendant le Chabbath. Alors, pendant Yom Tov de Souccot, pour la Pkeïla, j’ai attendu qu’elle soit endormie pour servir ce plat exquis. Les épinards, oui, mais l’huile… !

Alors, dites-moi, à quel âge peut-on réellement intégrer la Pkeïla dans l’alimentation d’un bébé ? Ma petite gourmande pourrait bien finir le plat à elle seule ! Pour tenir des aliments avec ses mains et les mettre en bouche, je ne compte plus les séances de physiothérapie.

Mais pour la gaufrette au chocolat, ma coquine est soudainement devenue pleine de dextérité !

Ah oui, quand on veut, on peut, mademoiselle qui fait déjà sa loi du haut de ses un an ! Merci, mon petit piment, de mettre tant de saveur dans ma vie. Je t’aime !