Des témoins zomemin ne sont exécutés que si le verdict a été prononcé [avant qu’ils aient été discrédités].
Car les Tsédoqim (les Saducéens) disent : [que les témoins zomemin ne sont exécutés] que si l’accusé a été exécuté [à cause de leur faux-témoignage] : car il est dit (à propos de la punition des zomemin) (Chémot 21,23) : « une vie à la place d’une vie ». Les Sages leur ont répondu (aux Tsédoqim) : et pourtant un autre verset a déjà dit (Dévarim 19,19) : « et vous lui ferez ainsi qu’il a projeté de faire à son frère » ? indiquant [ainsi] que son frère est encore vivant ! (le terme ‘frère’ fait allusion à une personne vivante.)
Mais s’il en est ainsi, (si la punition ne peut leur être administrée que tant que la sentence n’a pas été appliquée) pourquoi le verset dit-il : « une vie à la place d’une vie » (ce qui suppose que la vie de l’accusé a déjà été prise ?)
[Car] on aurait pu penser que, dès le moment où leur témoignage a été accepté [par le tribunal], les témoins seront exécutés ; la Torah déclare [donc] : « une vie à la place d’une vie » [pour nous apprendre] qu’ils ne sont exécutés que si le verdict a été prononcé.