« Par le témoignage de deux témoins ou de trois témoins, celui qui mérite de mourir sera mis à mort » (Dévarim 17,6).
Si un témoignage peut être établi par deux [témoins], pourquoi la Torah précise-t-elle [qui peut être établi] à trois ? Mais, c’est pour faire une analogie entre deux et trois : de même [qu’il est évident que] trois [témoins] peuvent [en] discréditer deux par [le processus de] hazama, de même deux [témoins] peuvent [en] discréditer trois [par le processus de] hazama.
(On ne tient pas compte de la supériorité numérique). D’où [savons-nous que ceci est] aussi [vrai pour] cent ? La Torah précise : témoins (Dévarim 17,6).
Rabbi Chimon dit : de même [que] deux [témoins] ne sont exécutés que si tous les deux ont été rendus zomemin, de même, trois [témoins] ne sont exécutés que si tous les trois sont rendus zomemin. D’où [savons-nous ceci] ? La Torah précise : témoins (Dévarim 17,6).
Rabbi Akiva dit : Le troisième [témoin] n’est pas mentionné pour que nous soyons indulgents [avec lui], mais plutôt afin que nous soyons plus stricts avec lui, et que nous lui appliquions la même sentence qu’aux autres.
Et si c’est ainsi que la Torah a puni, celui qui n’était que le complice des malfaiteurs, [en le traitant] comme les malfaiteurs eux-mêmes, à plus forte raison récompensera-t-Il celui qui s’associe à ceux qui font une mitsva, comme ceux qui font la mitsva.