[Si le propriétaire] envoie [de l’argent consacré] par l’intermédiaire d’un sourd-muet, d’un
imbécile ou d’un mineur, [qui n’ont pas les compétences halakhiques nécessaires et ne
peuvent être mandatés pour acheter un article à un commerçant], s’il a agi en son nom, le
propriétaire est responsable de l’usage abusif [me’ila], [car ses instructions ont été
exécutées]. S’il n’a pas agi en son nom [mais a acheté un autre article au commerçant], ce
dernier est responsable de l’usage abusif [me’ila]. [Si le propriétaire] envoie [l’argent] par
l’intermédiaire d’[une personne] compétente en matière halakhique et [que le propriétaire]
se souvient [que l’argent a été consacré] avant [que le mandataire] n’arrive chez le
commerçant, ce dernier est responsable de l’usage abusif [me’ila] lorsqu’il dépense
[l’argent pour son usage personnel. Le propriétaire est exempté de toute responsabilité pour
l’usage abusif [me’ila], car une fois qu’il se souvient que l’argent est consacré, son usage
abusif [me’ila] n’est plus involontaire, et il n’est tenu de présenter une offrande pour usage
abusif [me’ila] que pour un usage abusif [me’ila] involontaire d’un bien consacré]. Que doit
faire [le propriétaire d'une maison lorsqu'il se rappelle que l'argent est consacré, afin d'éviter
que le commerçant ne soit tenu responsable d'un usage abusif ?] Il prend une perouta ou un
récipient et dit : La perouta consacrée, où qu'elle se trouve, est désacralisée avec cette
[perouta ou ce récipient. La perouta est ainsi désacralisée], comme un objet consacré est
désacralisé avec de l'argent et avec [un objet qui a] la même [valeur que] l'argent. [Le résultat
est que le commerçant dépense de l'argent non sacré].