Bonjour Rav,
Je suis une femme et j'aimerais connaître les lois du deuil me concernant, ainsi que mes enfants majeurs, par rapport à ma belle-mère, en cas de son décès ?
D'avance merci.
Chalom Ouvrakha,
Que ce soit la volonté du Ciel que le mérite de l'étude des Halakhot qui suit apporte mérite, protection et bénédiction à tous les vivants qui nous entourent.
En cas de décès, une belle-fille n'est pas concernée, seul son mari sera assujetti aux lois du deuil.
Il en est de même pour les petits-enfants, qui ne prennent pas de deuil sur le décès d'un grand-parent.
En effet, bien que, selon le Talmud, la belle-fille soit assujettie aux lois du deuil de son mari [Mo'èd Katan 20b, Choul'han Aroukh Yore Déa 340-4 et 374-6, et Pit'hé Techouva là-bas, Sé'if Katan 3], cela ne constitue pas une obligation halakhique à proprement parler, c'est néanmoins la coutume à observer, en tant que marque de respect envers l'endeuillé [Rama, Erets 'Haïm du Rav Sitaon Siman 340-4, Maarikach, Yabi'a Omer tome 4 Yoré Déa 35-9, 'Hazon Ovadia Avélout 1 page 242, note 15].
Il ne s'agit que de manifester quelques signes de deuil jusqu'au premier Motsaé Chabbath des Chiva', cela consiste à se laver uniquement à l'eau tiède, et de s'abstenir de participer à une Sé'ouda, même de Mitsva, comme une Brit Mila [voir Chakh 7, Guécher Ha'haïm chapitre 19-3, Hameir La'haïm du Rav Bitan de Tunis Siman 29-9, Michmérèt Sma'hot du Rav Karp page 174], et comme il s'agit d'une coutume, on pourra permettre si on ne fait pas Motsi [Da'at Kedochim Sé'if Katan 2]. Ainsi, nous retrouvons d'autres dérogations sur cette coutume [voir Ktav Sofer et Pit'hé Techouva 4].
Bessorot Tovot et Kol Touv.